
J’ai découvert Olivier Bal avec son premier roman Les limbes. Dans la foulée, j’ai enchaîné avec Le maître des limbes, un coup de coeur pour ce magnifique roman fantastique, c’est bien la première fois que cela m’arrivait car le genre n’est pas ma tasse de thé. Depuis, je suis l’auteur les yeux fermés, j’ai aimé et défendu tous ses romans haut et fort. L’affaire Clara Miller, La forêt des disparus, Méfiez-vous des anges, Roches de sang, La meute.
La quatrième de couverture de Malaven ne m’attire pas vraiment mais peu importe, Olivier Bal est aux commandes et la surprise sera au rendez-vous, aucun doute sur la question.
1987, île de Malaven en Bretagne. Cinq amis inséparables, à la vie, à la mort, c’est la bande des Confins, ils ont dix-sept ans et passent un dernier week-end ensemble avant que chacun ne prenne son envol. Un drame va frapper l’île. Les premières pages sont glaçantes et fort anxiogènes, l’arrivée des secours durant la tempête de 1987 et la découverte qui les attend. C’est l’horreur, on retient son souffle devant ce spectacle en 3 D !
2007. Quatre d’entre eux ont été invités par un mystérieux écrivain, propriétaire de l’île abandonnée. Ils se sont perdus de vue et se souviennent à peine du passé. Dès leur arrivée, le piège se referme sur eux, un assassin les traque, ils vont être obligés de se souvenir pour survivre. « Parmi vous, il y a un menteur, un traître et un assassin. L’île révèlera vos secrets ». Le compte à rebours est lancé, chacun détient une pièce du puzzle, ils ont une nuit pour le résoudre. Vont-ils parvenir à découvrir la vérité ?
Un huis-clos sur une île sauvage battue par les vents, l’ambiance anxiogène et étouffante, l’alternance passé et présent, des disparitions inquiétantes, la menace qui rôde, des mystères, blessures et traumatismes du passé, des révélations angoissantes, l’amitié et la fin de l’adolescence, le devoir de mémoire et les souvenirs oubliés… tous les ingrédients sont réunis pour un fabuleux moment lecture.
Conteur hors pair, Olivier Bal nous propose un roman en forme de jeu à la manière d’Agatha Christie dans Ils étaient dix. Mais la magie n’a pas du tout opéré cette fois et c’est tellement cruel de l’écrire. A aucun moment je ne suis entrée dans ce jeu et cette « chasse au trésor ». Déstabilisée par ces changements constants de temporalité, déroutée par la construction avec le sentiment d’être embrouillée. A deux doigts de l’abandon, pas touchée par cette histoire, je me suis accrochée tant bien que mal jusqu’au bout.
Je le répète encore, ces quelques mots traduisent mon ressenti tout personnel. Malaven est un jeu, on y entre à fond ou pas du tout, pas de demi mesure. A vous de jouer !
Une chose est sûre, Olivier Bal n’a pas sombré dans la facilité, il ose prendre des risques et se réinvente à chaque roman. Je serai présente pour le prochain !
Je remercie chaleureusement les éditions XO pour leur confiance.
Quatrième de couverture
Accostez pour Malaven, mais n’espérez jamais la quitter…
Sur l’île de Malaven en Bretagne, ils sont quatre à avoir répondu à l’invitation de Jonas Waverley, un mystérieux écrivain, propriétaire de ce lieu abandonné et coupé du monde. Mais rapidement le piège se referme. Un tueur est sur leurs traces. Pour survivre, ils doivent se souvenir, chacun détenant une pièce du terrible puzzle de cette île maudite.
Ils ont une nuit pour comprendre. Et percer les mystères de Malaven.
Tout semble ramener à ce mois d’octobre 1987 au cours duquel les cinq inséparables de la bande des Confins passent leur dernier week-end ensemble. Ils ont dix-sept ans, s’apprêtent à prendre leur envol. Tandis qu’une tempête automnale approche, l’île semble sombrer dans la folie…
Editeur : XO, 462 pages, date de sortie : 24 avril 2025
Pareil pour moi, j’arrive à la fin et je suis très déçue 😥. On est très loin des autres livres.
La Meute et Roches de sang m’ont vraiment emportée, les Limbes également, mais pas celui-là, à mon grand regret.
Merci à toi pour la chronique ma Nadia et ta franchise 🙏 😘. Des bisitous 😘 🥰
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C’est bien la première fois que ça m’arrive avec Olivier Bal, mais il faut un début à tout 😉 Et pour ma franchise, ce n’est jamais agréable d’écrire ce genre de retour, tu le sais, je suis incapable de vous mentir. Des bisous 😘
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Je sais bien ma Nadia que ce n’est guère facile d’écrire une chronique négative, mais ça peut arriver, la preuve. Ça m’a tellement fait penser au Club des Cinq que je cherchais Dagobert le chien. Pour des ados, éventuellement. Des bisitous 😘 🥰
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Je ne comptais pas le lire, donc, pas de tentation et là, je te remercie 😉
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Et moi, j’aurais dû écouter ma petite voix qui disait « non » quand j’ai lu la 4ème de couverture
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Toujours écouter la petite voix 😉
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Comme toi j’ai adoré « Les limbes » et « Le maître des limbes »… Perso, l’auteur m’avait déjà un peu perdue avec « Roches de sang »… je crois que grâce à toi je vais m’abstenir pour celui-ci. Merci pour ta chronique !
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Ce n’est jamais facile d’écrire ce genre de chronique, surtout que c’est la première fois qu’il me déçoit. Bon après, c’est ma sensibilité, peut être que certains auront un coup de coeur ?
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D’après ce que j’ai lu ma Nadia, on est loin du coup de cœur pour beaucoup. 🙃
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oui j’ai vu les commentaires sous mon post FB. Les langues se délient quand on est honnête 😉
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Je trouve aussi. Finalement, c’est peut être pas si mal. 😉
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Aie… je n’ai pas lu les 3 derniers, encore, je n’avais pas été embarquée par le dernier que j’ai lu. Merci de ta franchise !
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C’est le genre « ça passe ou ça casse »… suite à ma chronique, les langues se sont déliées et beaucoup d’avis négatifs. Après c’est tellement personnel ! Je déteste écrire ce genre de retour, mais je ne vais pas vous mentir… Cette année, plusieurs auteurs que j’aime me déçoivent !
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