COUP DE COEUR !
J’ai découvert Nicolas Druart avec Nuit blanche, un premier roman très remarqué qui a remporté le prix du suspense psychologique, un huis clos dans un hôpital psychiatrique, ambiance garantie !
L’Enclave est une zone interdite perdue en Aveyron. Personne n’ose en parler et encore moins s’y aventurer. Depuis des années, des disparitions inquiétantes ont lieu aux alentours. Mais que cache réellement l’Enclave ? Tout a été dit ou presque. Une créature ‘Le Nazgoulac’ y règnerait, avalant les promeneurs curieux. Le monstre de légende existe-il ? Chimères ? Ou est-ce une réalité bien plus macabre ? Les gens du pays ferment les yeux et se taisent. Stanislas Sullivan, un adjudant-chef, fraîchement nommé à la gendarmerie de Buzac enquête sur une étrange disparition de pèlerins, n’étant pas un enfant du pays, il ignore les mises en garde concernant l’Enclave. Vanessa, aide médico-psycho et Simon, infirmier accompagnent le temps d’un week end un groupe d’adolescents aux problèmes psychologiques variés. Leur balade en canoë sur les eaux du Lot les amène aux frontières de l’Enclave. Les deux intrigues évoluent parallèlement, vont-elles se rejoindre ?
Une histoire qui vous scotche, vous surprend et vous essore !
Prévoyez du temps devant vous car cette lecture 100% addictive vous embarque complètement dès les premiers chapitres. Vous entrez dans une histoire inimaginable qui mettra vos nerfs à rude épreuve, on dévore les 457 pages en apnée totale, sans une minute de répit. L’Enclave nous plonge dans un huis clos à ciel ouvert. Enfermer et piéger le lecteur dans un décor, c’est un art bien difficile que Nicolas Druart maîtrise à merveille.
L’auteur nous propose quelque chose de très original où le décor fusionne avec l’intrigue, baignant le récit dans une atmosphère étrange, oppressante, flippante qui lorgne du côté des légendes et croyances ancestrales.
On ne lit pas ce thriller,
on le vit à 100% en immersion totale avec les personnages.
Un cauchemar anxiogène à mourir qui joue avec nos peurs. Frissons garantis ! Très haletant grâce aux chapitres courts, les cliffhangers bien placés créent une tension de dieu le père, les twists judicieux nous vrillent les nerfs, pensez à respirer de temps en temps pour éviter l’infarctus. Les allers retours entre les deux intrigues donnent un rythme de dingue et maintiennent le suspense jusqu’aux toutes dernières pages.
Un voyage que vous n’oublierez pas de sitôt. Bluffant de bout en bout !
Amateurs de sueurs froides, embarquez immédiatement dans cette histoire ! Ames sensibles, passez vite votre chemin.
Je remercie chaleureusement les éditions HarperCollins pour leur confiance.
4ème Couverture
Sur l’Enclave, tout a été dit : qu’elle serait une zone blanche perdue dans la vallée du Lot, qu’on y vivrait en parfaite autonomie, qu’une créature y régnerait sans partage… Tout a été dit, mais on préfère se taire.
C’est ce à quoi le jeune adjudant-chef Stanislas Sullivan est confronté. À l’inverse de ses collègues de la gendarmerie de Buzac, il n’est pas un enfant du pays. Aussi, quand une de ses affaires, tombée au cœur de l’été, se révèle être un cas de disparitions de pèlerins reliées à l’Enclave, il va devoir ignorer les mises en garde et faire quelques entorses à la procédure. Ignorer les mises en garde, c’est aussi l’option prise par Vanessa, aide médico-psychologique, et Simon, infirmier, venus passer un week-end dans l’Aveyron. Pour ce tandem qui accompagne quatre adolescents aux pathologies variées, c’est une première. Une première aussi, cette sensation de liberté quand ils naviguent sur le Lot. Oubliant pour un temps, et à tort, les chimères menaçantes des locaux…
Que cache l’Enclave ? Un monstre digne de légendes ancestrales ou une vérité macabre ? Que trouvera Vanessa en allant chercher de l’aide, une fois l’accident survenu ? Et sur quel obscur passé Stan mettra-t-il la main ?
Editeur : HarperCollins, 457 pages, date sortie : 7 avril 2021
Un commentaire sur « L’Enclave – Nicolas Druart »