Ceux qui ont aimé Le collectionneur vont se régaler avec cette suite directe. Ceux qui ne l’ont pas encore lu se précipiteront dessus (il est sorti en poche). Je vous déconseille fortement de lire L’ossuaire sans avoir lu le début, vous y perdriez vraiment beaucoup.
J’étais très excitée à l’idée de me replonger dans cette ambiance si particulière et de retrouver l’inspectrice Ella Fitzroy et le psychopathe en fuite Brian Foley, surnommé « le Collectionneur ». En général, j’appréhende les suites, j’ai souvent peur qu’elles ne soient pas à la hauteur et me déçoivent.
Trêve de suspense : celle ci est juste parfaite !
Pas simple de vous en parler car je ne peux absolument rien vous divulguer de l’histoire, par respect pour ceux qui n’ont pas lu le premier tome.
En deux lignes, l’inspectrice Fitzroy se lance dans une chasse à l’homme et une course contre la montre pour retrouver la petite Clara et attraper le Collectionneur. Un psychopathe qui s’attaque à des enfants, une créature vraiment tordue, un monstre en fuite plus déterminé que jamais. Il complote sa terrible vengeance, il n’a plus rien à perdre et joue sa dernière partition, cela le rend d’autant plus terrifiant.
Un récit qui vous accroche dès la premier chapitre, Fiona Cummins maîtrise haut la main l’art de la tension. Les chapitres courts mentionnant l’heure en titre, accentuent l’urgence, créent un compte à rebours stressant. Je me suis surprise à retenir mon souffle à plusieurs reprises.
On retrouve bon nombre de personnages du premier tome, l’auteure les décortique et leur donne de la profondeur. Elle pénètre dans la tête du Collectionneur, comme si elle passait son cerveau aux rayons X pour explorer les interstices de sa psyché. Elle a aussi eu l’excellente idée d’introduire de nouvelles figures très intéressantes, mention spéciale pour le plus troublant, Saul l’adolescent torturé qui collectionne les insectes morts et cache beaucoup de secrets de son passé.
L’auteure a le génie des atmosphères sombres, glaçantes et bien flippantes. Frissons garantis !
Une intrigue bien pensée, un rythme assez infernal, une plume très efficace, une lecture toute en tension, les rebondissements qui s’accélèrent vers la fin mettront vos nerfs à rude épreuve.
Une suite qui tient toutes ses promesses ! Je continuerai à suivre Fiona Cummins de très près.
Si vous ne la connaissez pas encore, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Je remercie chaleureusement les éditions Slatkine & Cie pour leur confiance.
4ème Couverture
Cela fait cent jours que la petite Clara Foyle, cinq ans, a été enlevée sur le chemin de l’école. Clara est atteinte d’ectrodactylie, une maladie également appelée syndrome des mains en » pince de crabe « . Le principal suspect, Brian Howley, surnommé » Le boucher de Bromley « , est toujours en fuite, après avoir échappé à la surveillance de la police.
Jakey Frith, six ans, a aussi été la victime de Howley. Lui souffre du terrible syndrome de » l’homme de pierre » : une maladie génétique responsable du dédoublement de ses cartilages. Il a été secouru dans la maison des Howley quelques instants seulement avant que celle-ci ne soit détruite par un incendie. Hélas, malgré la tenacité de l’inspectrice Ella Fitzroy, Clara Foyle demeure introuvable. Une terrible chasse à l’homme commence.
Editeur : Slatkine, 412 pages, date sortie 28 mai 2020
Un commentaire sur « L’ossuaire – Fiona Cummins »