Il y a tout juste deux mois, je découvrais la série d’Helen Grace avec son septième opus, A la folie, pas du tout. Une chasse à l’homme se déroulant en moins de 24h, une course contre la montre filant à la vitesse du TGV. J’ai beaucoup aimé ma lecture, je poursuis donc l’aventure avec ce huitième tome.
Des campeurs sont sauvagement assassinés dans la forêt, suspendus par les pieds à une branche d’arbre, criblés de carreaux d’arbalètes. Des cadavres de chevaux sauvages sont retrouvés en morceaux dans la même forêt. Rien ne semble arrêter la folie meurtrière du tueur qui ne laisse aucun indice, aucune trace. Pourquoi tuer des campeurs innocents ? Les victimes semblent n’avoir aucun lien entre elles. Est-ce un psychopathe ou un malade qui rôde la nuit ? Et que signifie ces mises en scène particulièrement macabres ? L’enquête s’annonce complexe pour l’équipe d’Helen Grace.
Des personnages attachants
On retrouve les mêmes protagonistes dans un décor complètement différent, le tome précédent était 100% urbain, celui ci est baigné dans l’ambiance mystérieuse et angoissante de la nature. J’aime beaucoup les personnages principaux, je m’y suis déjà attachée et j’ai pris un énorme plaisir à les retrouver. Ils cherchent l’équilibre entre leur vie privée, vie de couple, vie de mère et leur vie de flics, les deux interfèrent et se mélangent bien souvent. Helen Grace, plus calme que jamais, elle se remet lentement du drame qui a touché son équipe (non je ne vous spolierais pas le tome précédent), la capitaine Charlie Brooks, plongée dans ses soucis familiaux avec les terreurs nocturnes de sa fille. La journaliste Emilia Garanita est toujours en quête du prochain scoop, plus déterminée et ambitieuse que jamais, elle a un pouvoir de persuasion hors norme. Deux nouveaux personnages font leur apparition, le capitaine Joseph Hudson, va-t-il réussir à se faire une place dans l’équipe ? Et la commissaire Simmons (peut être elle-t-elle déjà apparue dans un autre tome ?), venue reprendre les rennes du commissariat, mentor et amie d’Helen Grace.
Très addictif
On dévore les 500 pages à la vitesse de l’éclair, M.J. Arlidge a le sens du rythme et du tempo, les chapitres ultra courts alternent entre l’enquête de police et celle d’Emilia Garanita, cela crée un beau suspense et une formidable dynamique de lecture. L’intrigue est plutôt classique mais bien construite et passionnante, les rebondissements judicieusement placés nous tiennent en haleine, les fausses pistes nous égarent et nous font douter. Si j’ai deviné le coupable un peu avant la fin, cela n’a en rien gâché mon plaisir de lecture.
Un thriller efficace et plus que réussi, une chose est sûre : je continuerai à suivre la série de près !
Il y a deux questions que tout amateur de série-saga se pose régulièrement : l’auteur a-t-il fait le tour de ses personnages ? la série est-elle entrain de s’essouffler ? Il m’est difficile d’y répondre, ayant débuté avec le tome 7. Mais mon feeling me dit que M. J. Arlidge est loin d’avoir abattu toutes ses cartes et la fin de cet opus me laisse penser qu’il nous réserve encore de belles surprises pour la suite.
Je remercie chaleureusement les éditions Les Escales pour leur confiance.
4ème Couverture
Dans les bois, personne ne vous entendra crier
Quelque chose de mauvais hante les sentiers de New Forest. D’abord, ce sont des cadavres chevaux sauvages retrouvés en morceaux. Puis ce sont des hommes et des femmes innocents dont les cris de désespoir résonnent encore. Mais personne ne les entend…
Traqués par une présence sans visage, les victimes sont transpercées de flèches et pendues aux chênes de la forêt. La détective Helen Grace doit faire face à un nouveau cauchemar. Pourquoi des campeurs sans défense sont-ils pris pour cible ? Que signifient leurs assassinats ? Est-ce un psychopathe ? La forêt demande-t-elle des sacrifices ?
Helen devra affronter les ténèbres les plus sombres pour résoudre son enquête la plus complexe et plus macabre à ce jour.
Editeur : Les Escales, 512 pages, date sortie : 11 février 2021
J’en avais déjà entendu du bien et c’est vrai que la quatrième de couverture et très intrigante. Il a l’air d’être addictif et rapide à lire, je le garde dans un coin de ma tête.
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Les six premiers tomes de la série sont sortis en poche, à découvrir ! Tant qu’à faire mieux vaut commencer par le début 😉
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