OUI ? NON ?

Mes déceptions et lectures mitigées de janvier 2021

La chronique OUI ? NON ? ou les mini retours en quelques lignes

Petit rappel pour les nouveaux venus ou ceux qui me suivent de loin.
J’ai lancé cette rubrique en mai 2019, suite à ma décision de ne plus faire de longues chroniques

pour les lectures mitigées ou les déceptions.
Le blog est fort chronophage, je préfère consacrer temps et énergie à vous parler des livres que j’ai beaucoup aimé.

J’assume entièrement mes déceptions, mon humble avis n’est pas parole d’évangile, je ne détiens aucune vérité.  Je vous ai toujours promis la transparence dans mes ressentis. N’hésitez jamais à lire ces romans pour vous faire votre propre avis. Je ne remets nullement en question les qualités du roman, j’ai bien trop de respect pour les auteurs. Le plus souvent, il n’y a pas eu ‘la rencontre’ qu’on attend en ouvrant un roman. Disons que je suis juste « passée à côté » de l’histoire, de l’univers du récit, de l’écriture, etc… ou que je n’ai pas tout simplement pas aimé.  Allez savoir !

Pour l’instant, j’ai une lecture de janvier en pause, j’ai du mal à y entrer. Question de timing, ce n’est peut être pas le bon moment. Affaire à suivre !

Douve, village perdu au milieu de nulle part, personnage à part entière du roman. Ambiance sombre, humide et déprimante des forêts de sapin, habitants taiseux qui semblent cacher de vieux secrets. Un meurtre vient d’y être commis. Le flic Hugo Boloren revient à Douve, le village de son enfance. Son père flic et sa mère journaliste avaient enquêté sur un massacre commis il y a quarante ans. L’enquête n’avait jamais abouti. Les deux affaires seraient-elles liées ?

Un premier tiers plutôt intriguant, tous les ingrédients sont réunis, je me laisse porter avec l’impression d’embarquer pour un voyage envoûtant, l’immersion est totale dans l’ambiance sinistrose de Douve. L’intrigue se met lentement en place, le personnage d’Hugo est loin d’être une lumière, un peu mollasson mais attachant avec sa sérieuse addiction au chocolat. Il commence à mener l’enquête, interroge les habitants, cela n’a pas l’air de plaire à certains, comme si les secrets devaient rester enfouis. Ces vieux mystères m’intriguent, l’alternance passé-présent est un processus narratif que j’aime beaucoup. Hélas, le récit s’enlise, s’embourbe complètement, on tourne en rond et l’ennui prend le dessus durant la deuxième partie. Un ennui si profond que je suis à la limite de l’abandon mais je m’accroche jusqu’au bout. La fin beaucoup plus dynamique sauve un peu ma lecture.
En un mot, je dirais : rendez-vous manqué !

4ème Couverture
 » Le gamin a Douve dans les veines » Cette phrase, prononcée par son père quand il n’était encore qu’un enfant, l’inspecteur Hugo Boloren ne l’a jamais oubliée. Alors quand il apprend qu’un meurtre a eu lieu à Douve, il y voit un signe. Son père est mort, l’Alzheimer a dilué les souvenirs de sa mère ; c’est sa dernière chance de comprendre en quoi ce village perdu au milieu d’une forêt de sapins lui coule dans les veines. Tout ce qu’il sait, c’est que son père, policier lui aussi, a été envoyé à Douve il y a quarante ans pour enquêter sur la fuite médiatisée d’un Islandais accusé de meurtre, et que sa mère, journaliste, l’a accompagné pour écrire un livre sur l’affaire. Que s’est-il passé là-bas et pourquoi ont-ils toujours refusé d’en parler ? Armé du livre écrit par sa mère, Hugo Boloren va plonger dans ce village peuplé d’habitants étranges, tous unis par un mystère qui semble les hanter. Au fil de son enquête, une question va bientôt s’imposer : et si le meurtre qui a récemment secoué le village était lié au séjour de ses parents, quarante ans plus tôt ?
Hugo Thriller, 7 janvier.

Souvenez-vous, il y a tout juste un an, Nicolas Lerclerc nous surprenait avec son premier roman « Manteau de neige ». J‘ai tellement aimé ce thriller mâtiné de surnaturel, impressionnant de maîtrise et d’originalité. Il fait d’ailleurs partie de mon top 20 et de ma sélection « Cadeaux Noël ». L’auteur confirme son talent avec son deuxième roman. Une belle réussite que j’ai lu d’une traite ! 

Un polar d’atmosphère au coeur des montagnes du Jura, dans le froid et la neige. Samuel, un petit éleveur laitier criblé de dettes, s’associe avec son oncle et son cousin dans un trafic de drogue pour un réseau Kosovar. Ils la font passer de Suisse en France à travers les montagnes. Une nuit durant une livraison, un drame survient, le cousin meurt dans un accident de voiture, Samuel et son oncle découvre la voiture au fond d’un ravin, la drogue a disparu. En un instant, ils se retrouvent dans la merde jusqu’au cou, cernés par les emmerdes. Les Kosovar n’ont pas la réputation d’être des tendres, ça va chauffer pour leur couenne, ils faut retrouver la drogue à tout prix. Ainsi débute cette course contre la montre qui file à la vitesse du TGV, pas le temps de souffler un instant. C’est très captivant, la construction est millimétrée et parfaitement maîtrisée, les personnages ont une belle épaisseur, la plume est fluide et très visuelle, les rebondissements s’enchaînent jusqu’au final explosif.

Mais alors Nadia, que s’est il passé et pourquoi tu le mets dans tes lectures mitigées ? Si vous saviez comme cela me coûte d’écrire ces lignes. Le polar est efficace certes, rien à dire là-dessus mais il ne m’a pas touché. Nous sommes à mille lieues de l’ambiance du premier. L’impression d’avoir déjà vu, revu, lu, relu ce genre d’histoire, une thématique qui ne me passionne plus. Je crois surtout que la déception vient de mes attentes démesurées suite au premier roman. Ah le fameux deuxième virage !  Je vous invite à le découvrir pour vous faire votre avis.

4ème Couverture
Samuel, éleveur laitier du Jura, accumule les dettes. Sa seule échappatoire : s’associer avec son oncle et son cousin qui font passer de la drogue de la Suisse à la France pour le compte d’un réseau de trafiquants kosovars. Mais le soir d’une importante livraison, rien ne se passe comme prévu : le cousin n’arrivera jamais jusqu’à la ferme de Samuel. Lancés à sa recherche dans la montagne enneigée, l’agriculteur et son oncle le découvrent mort au volant de sa voiture précipitée dans un ravin. Et le chargement de drogue s’est volatilisé… La paisible vallée engourdie par le froid polaire va bientôt s’embraser.   Seuil, 21 janvier

8 commentaires sur « OUI ? NON ? »

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