De la littérature… à la bande dessinée !
Un nouveau dessinateur pour le treizième album de la série Nestor Burma. Après Tardi, Barral, Moynot, c’est François Ravard qui est aux commandes des pinceaux, assisté de Moynot pour l’adaptation scénario du roman de Léo Malet « Les rats de Montsouris » (publié en 1955).
Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous présente brièvement le personnage. Nestor Burma, détective privé atypique, un peu à côté des lois et Don Juan sur les bords. On le surnomme « l’homme qui met le mystère K.O. »
Une intrigue bien ficelée, touffue, -un peu emberlificotée sur les bords-, de l’action et beaucoup d’humour sont au rendez vous dans cette histoire se déroulant entièrement à Paris. Les dialogues en argot font référence au texte original de Malet, truculents et très drôles.
L’atmosphère du Paris des années 50 est bien rendue grâce au dessin remarquable et au sublime travail sur la couleur. Les dernières planches (à partir de la page 56) se déroulent dans la noirceur d’un réservoir sous les catacombes, elles sont particulièrement réussies et magnifiquement contrastées dans les ombres et les détails. Plaisir des yeux garantis !
Un énorme kif de lecture ! Un album qui m’a replongé dans ma jeunesse, quand je dévorais les Blake et Mortimer à la pelle.
Je remercie chaleureusement les éditions Casterman pour leur confiance.
4ème Couverture
Paris, été 1955. Burma est engagé simultanément par deux clients résidant dans le 14e arrondissement.
L’un, Ferrand, un ancien compagnon de captivité pendant la guerre, demande l’aide du détective pour une histoire de cambriolages en série. L’autre, un riche bourgeois du nom de Gaudebert, veut découvrir qui s’amuse à le faire chanter. À première vue, rien de commun à ces deux affaires. Pourtant, il n’y a pas de hasard et Dynamite Burma va vite découvrir qu’elles sont en fait liées toutes les deux à la tristement célèbre bande des Rats de Montsouris, un gang de cambrioleurs spécialisés dans les caves parisiennes.
Editeur : Casterman, 64 pages, date sortie : 9 septembre 2020
Oui, c’est vrai , un album qui semble magnifique 🙂
J’aimeJ’aime
Le travail sur les couleurs est vraiment sublime !
J’aimeJ’aime