OUI ? NON ?

 

Mes déceptions et lectures mitigées  – Septembre 2020

 

La rubrique OUI ? NON ?  ou les minis retours en quelques lignes.

Petit rappel pour les nouveaux venus ou ceux qui me suivent de loin.
J’ai lancé cette rubrique en mai 2019, suite à ma décision de ne plus faire de longues chroniques pour les lectures mitigées ou les déceptions. Le blog étant fort chronophage, je préfère consacrer du temps et de l’énergie à vous parler des livres que j’ai beaucoup aimé.

J’assume entièrement mes déceptions, mon humble avis est tout à fait subjectif et n’est pas parole d’évangile.  N’hésitez jamais à les lire pour vous faire votre propre avis. Je ne remets nullement en question les qualités du roman, j’ai bien trop de respect pour les auteurs. Disons que je suis juste « passée à côté » de l’histoire, de l’univers du récit, de l’écriture, etc… ou que je n’ai pas tout simplement pas aimé.  Allez savoir !

 

Une bizarre expérience de lecture, un sentiment plutôt étrange en refermant le roman. Commencé tard le soir, j’ai assez vite senti la peur, les frissons et un certain malaise m’envahir. J’avoue que je ne suis pas sûre d’avoir tout compris à ce conte macabre oscillant entre l’horreur et le ton décalé de l’humour, entre la folie et la critique sociale. Quelque chose m’a empêché d’abandonner ma lecture : la curiosité de savoir jusqu’où irait cette histoire déjantée et puis l’héroïne est touchante à sa façon et sa féroce détermination m’a titillé jusqu’au bout. Au final, je me pose une question : vaut il mieux mourir de peur dans une maison hantée ou mourir de froid dans la rue ?

4ème Couverture
Claude a quarante ans, et elle les fait. Sa vie est un désert à tous points de vue, amoureux et professionnel ; au RSA, elle va être expulsée de son appartement. Aussi quand un mystérieux juriste américain la contacte sur Linkedin – et sur un malentendu – pour lui demander d’enquêter sur la disparition d’une famille moyennant un bon gros chèque, Claude n’hésite pas longtemps. Tout ce qu’elle a à faire c’est de louer la villa  » isolée en pleine campagne au fond d’une région dépeuplée  » où les disparus avaient séjourné un an plus tôt. Et d’ouvrir grands les yeux et les oreilles. Pourquoi se priver d’un toit gratuit, même pour quelques semaines ? Mais c’est sans doute un peu vite oublier qu’un homme et cinq enfants s’y sont évaporés du jour au lendemain.
Editeur : Seuil, 224 pages, date sortie : 10 septembre 2020

 

 

Jamais au grand jamais, je n’aurais imaginé qu’un roman de Jacques Saussey se retrouve dans ma rubrique OUI ? NON ? Mais je vous ai toujours promis la plus grande transparence dans mes retours.
Je suis l’auteur depuis ses débuts, on peut dire que je suis une grande fan, j’ai absolument tout lu. Sa série Magne-Heslin et ses one shot. J’ai tout aimé, j’ai adoré ses prises de risques, ses sorties des sentiers battus.
Si vous me suivez de près, vous savez aussi que j’adore les publications des éditions Cosmopolis. Ils frappent toujours très fort, ils nous sortent de notre zone de confort et nous offrent des claques dont on se souvient très longtemps. La déception est double et c’est une première.
C’est avec beaucoup d’excitation que j’ai ouvert « Cinq doigts sous la neige », certaine de vivre un grand moment lecture. Ah ça, la surprise, je l’ai eue !  Le roman démarre en force avec un prologue choc qui me remue les tripes. Ensuite, c’est la déconvenue totale. Je n’ai pas aimé cette histoire, j’ai cherché en vain l’ambiance anxiogène de ce huis clos. Le suspense est prévisible à souhait. Quant aux personnages,  je ne me suis attachée à aucun, les réactions de Marc Torres sont tellement peu crédibles que cela devient énervant.  Je n’ai même pas reconnu la plume et le style de l’auteur. Et qui a donc parlé du choc de la fin ? La fin que j’ai vu arriver à des kilomètres, tellement téléguidée ! Bref, j’ai l’impression d’avoir lu le scénario d’une série télé du samedi soir.  Rendez vous manqué, j’en suis bien triste et si mes mots semblent durs, ils sont à la hauteur de ma déception. Je serai là pour le prochain, c’est promis.

4ème Couverture
Une fête d’anniversaire.
Une forêt enfouie sous la neige.
Quinze jeunes coupés du monde.
Marc Torres, écrivain à succès, vit seul avec son fils dans un immense domaine isolé dans les bois.
Alexandre a été très perturbé par le décès de sa mère, cinq ans plus tôt. Plongé dans son travail pour tenter d’oublier la douleur du deuil, Marc ne l’a pas soutenu comme il l’aurait dû.
Lorsque son fils lui demande l’autorisation d’inviter des amis chez eux pour son dix-huitième anniversaire, Marc ne peut refuser, même s’il craint les débordements des jeunes.
Pendant la fête, le ciel se couvre très vite au-dessus des sapins noirs. Bientôt, la neige bloque les accès à la montagne et verrouille la quinzaine d’adolescents chez les Torres au cœur de la forêt silencieuse.
Marc est inquiet. Alexandre est un garçon fragile. Il va devoir le protéger des autres, mais aussi de lui-même. À tout prix.
Editeur : Cosmopolis, 364 pages, date sortie : 27 août 2020

 

Les amateurs de romans au charme « typically British », à l’ambiance un peu désuète, entre mystères, secrets de famille et intrigue à énigme vont se régaler. Personnellement, je me suis beaucoup ennuyée. L’histoire prend un temps fou à se mettre en place, j’ai fini par me laisser prendre par l’intrigue entre présent et passé. Hélas, les nombreuses longueurs, les multiples détails et descriptions ont ralenti le rythme et ont fini par me lasser.
Je n’étais tout simplement pas la bonne cible pour cette lecture de facture trop classique.

4ème Couverture
Dans son cottage de bord de mer, Beatrix Abberley est assassinée en pleine nuit. Étrangement, elle paraissait s’y attendre ; elle semblait même savoir qui allait la tuer. Pour Charlotte Ladram – sa nièce par alliance, qui hérite du domaine –, le choc est terrible. Très vite, un homme est accusé. Peut-être trop vite. Car un épais mystère règne autour de Tristram Abberley, le frère de la défunte, célèbre poète mort en 1938 pendant la guerre d’Espagne.
Que s’est-il passé là-bas, pour que des ombres que l’on croyait enfouies ressurgissent avec une telle sauvagerie ? Charlotte essaie de percer l’énigme. Mais le voile qu’elle va soulever est bien plus lourd qu’elle le pensait : un demi-siècle de trahisons et de mensonges soudain exhumés. Le prix de la vérité a-t-il été payé ? Bientôt, un second meurtre est commis…
Editeur : Sonatine, 728 pages, date sortie : 17 septembre 2020

 

2 commentaires sur « OUI ? NON ? »

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