Je découvre enfin Viveca Sten avec le huitième tome de sa série Meurtres à Sandham… mieux vaut tard que jamais. Une bien belle découverte !
Evasion, dépaysement, divertissement, 100% plaisir de lecture garanti !
J’ai dévoré les 500 pages en deux après-midi, nous sommes bien loin des polars nordiques où l’ennui vous assomme après deux chapitres, cette grande voix du polar suédois a trouvé la recette parfaite pour nous tenir en haleine : l’alternance de plusieurs intrigues bien construites qui s’imbriquent à merveille, des personnages récurrents très attachants -j’ai pris la série en cours et j’ai tout de suite aimé Nora et Thomas-, un rythme soutenu, une plume très fluide et une vraie ambiance en toile de fond.
La juriste Nora Linde a beaucoup de mal à se concentrer sur les préparatifs de son mariage car elle est sur le point d’entamer le plus grand procès de sa carrière. Une sombre affaire de magouilles financières et de détournement de fond, un PDG a escroqué plusieurs millions à son entreprise. Au même moment, le petit Benjamin participe, contre son gré, à un camp de voile avec une soixantaine d’enfants sur une petite île en face de Sandhamn. C’est le plus jeune du camp, il va subir des humiliations et du harcèlement de la part d’une bande de gamins. Quand Benjamin disparait du camp, l’inspecteur Thomas Andreasson se retrouve embarqué dans une enquête complexe entre mensonges, faux semblants et manipulations. Les pistes sont nombreuses à explorer. Est-ce un jeu qui a mal tourné ? Une fugue ? Y a-t-il un lien avec le pédophile bien connu qui rôde autour du camp ? Est-ce un kidnapping lié au procès du PDG ?
L’intrigue n’est pas spécialement originale mais elle est admirablement ficelée avec son lot de rebondissements bien amenés, les chapitres très courts alternent d’une enquête à l’autre, histoire de maintenir la tension, de nous immerger complètement et de nous empêcher de poser notre lecture.
Viveca Sten nous invite dans l’intimité du fort sympathique duo Nora et Thomas, nous les voyons évoluer dans leur quotidien, nous nous sentons proches d’eux, cela créé un véritable attachement aux personnages et donne une petite touche particulière au récit.
Une lecture très addictive, un thriller soft et un vrai moment de détente qui vous fera tout oublier autour de vous !
Je remercie chaleureusement les éditions Albin Michel pour leur confiance.
4ème Couverture
La Saint-Jean approche. A Lökholmen, une petite île en face de Sandhamn, une soixantaine d’enfants est rassemblée pour un camp de voile. Faute de surveillance, certains jeux dégénèrent en harcèlement. Et lorsqu’un enfant disparaît, la panique s’empare du camp. Accident ? Kidnapping ? Ou… un jeu qui aurait mal tourné ?
Dépêché sur les lieux, l’inspecteur Thomas Andreasson et ses collègues explorent toutes les pistes. Pendant ce temps, Nora Linde fait face au plus grand défi de sa carrière de juriste : un procès contre un PDG ayant escroqué plusieurs millions à son entreprise. Et dont le fils, Benjamin, n’est autre que l’enfant porté disparu….
Editeur : Albin Michel, 496 pages, date sortie : 17 juin 2020