San-Antonio – Si ma tante en avait – Michaël Sanlaville

 

San-Antonio, on ne le présente plus. C’est plus de 175 romans écrits par Frédéric Dard entre 1949 et 2000.  Personnellement, je ne suis pas une grande connaisseuse de ses fameuses aventures, j’en ai lu quelques unes dans ma jeunesse et j’en  garde un excellent souvenir.

Si ma tante en avait est la 97ème enquête de la série, publiée en 1978. L’adaptation et la mise en image est très réussie.

San-Antonio, le chef de la police parisienne, vient d’être muté avec son équipe dans un trou perdu au fond de la Bretagne, dans un petit port de pêche. Il ne se passe absolument rien, sinon des bagarres d’ivrognes et des vols à l’étalage. Mortel quoi ! Jusqu’à la découverte d’un commandant de chalutier mort sur le port… la veille, il s’était disputé avec Tango la nitro, un artificier bien connu de la police. L’enquête ne fait que commencer, elle va prendre de l’ampleur avec les évènements qui se déchainent à la vitesse de l’éclair.

Une intrigue bien rythmée qui file à cent à l’heure, de la castagne, de l’action, des explosions, des péripéties, le tout saupoudré de sexe.

Michaël Sanlaville a magnifiquement capté l’esprit, l’humour et la gaudriole de Frédéric Dard. Ses jeux de mots second degré, son langage imagé et truculent, ses expressions franchouillardes, métaphoriques et bourrées d’argot.

La galerie de personnages hauts en couleur, Béru, Pinaud, madame Berthe…,  sans oublier quelques caricatures amusantes au passage (Renaud, Brigitte Bardot…), est magnifiquement campée par un trait dynamique, assez moderne, des couleurs flashy et des cases qui explosent dans tous les sens.

C’est décomplexé, enlevé et drôle, vos zygomatiques vont se détendre car on sourit et on rit beaucoup. Jubilation garantie !

Une bande dessinée grivoise et légère pour un moment détente sans prise de tête !

Je remercie chaleureusement les éditions Casterman pour leur confiance.

 

4ème Couverture

Le commissaire San-Antonio prend du bon temps en Bretagne ! Le big boss de la police parisienne et toute sa fine équipe ont été mutés dans un pittoresque petit port de pêche où, à part les bagarres d’ivrognes à la sortie du PMU, il ne se passe pas grand-chose. Aussi, lorsque le cadavre d’un marin assassiné est repêché dans le port, c’est la Bérézina, le branle-bas, le sauve-qui-peut…

Editeur : Casterman, 96 pages, date sortie : 10 juin 2020

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.