Un(e) Secte – Maxime Chattam

Ses derniers romans avaient été des déceptions pour moi, quel immense plaisir de retrouver Maxime Chattam en grande forme !

Il revient à ses premières amours… le thriller pur d’enquête qui lorgne du côté de sa fameuse « Trilogie du Mal ». Certes, sans en égaler la perfection, moins glauque et moins gore… mais l’ambiance et les frissons y sont.

Un bon cru qui réveille nos peurs ancestrales des petites bestioles grouillantes, les araignées, scolopendres, mille pattes, fourmis, abeilles, coléoptères… et j’en passe. Les entomophobes (phobiques des insectes) souffriront et se gratteront beaucoup durant leur lecture. Ils risquent même de courir acheter une bombe d’insecticide.

Savez vous que pour chaque être humain sur la planète, il y a un milliard et demi d’insectes ?  Que se passerait-il si tous les insectes se mettaient à communiquer entre eux ou devenaient fous ?

A Los Angeles, l’inspecteur Atticus Gore est appelé sur une scène de crime sordide et spectaculaire. Le tueur a laissé sa victime à l’état de squelette en quelques heures seulement, des milliers d’insectes écrasés autour du corps. L’enquête s’annonce plus que complexe, Atticus et son coéquipier ne comprennent rien à cette scène de crime.
A New York, la détective Kate Kordell est engagée par une mère pour enquêter sur la disparition inquiétante de sa fille de 22 ans, marginale, dépressive et attirée par l’ésotérisme.

Nous allons suivre ces deux histoires en parallèle, alternant de l’une à l’autre.  Deux enquêtes palpitantes qui ne semblent pas liées, comment vont-elles s’entremêler, se rejoindre et nous confronter à l’inimaginable dans un final époustouflant.  Je ne vous en dirai pas plus, au risque de gâcher votre plaisir de lecture.

Maxime Chattam est passé maître dans l’art de nous divertir.  Il n’abuse pas de rebondissements incessants, de twists à chaque page, d’action en surenchère, il nous accroche dès le premier chapitre et nous tient en haleine jusqu’au bout -malgré une petite perte de vitesse au milieu- en distillant l’angoisse à petite dose et en jouant avec nos peurs profondes. Cela fonctionne à merveille !

Ses deux personnages principaux sont bien travaillés et ont une belle profondeur. Atticus, le flic homosexuel solitaire, obsédé par la peur de vieillir et Kate la détective au caractère plus que trempé, on s’attache très vite à ce beau duo.

Personne ne contestera que l’auteur a une imagination débordante, toutefois certains aspects de cette histoire ne s’éloignent pas beaucoup de la réalité, un colossal travail de recherche a été effectué par l’auteur, il est expliqué en fin d’ouvrage.

Avec Un(e) Secte, Maxime Chattam fait mouche une fois de plus !   Frissons  et plaisir garantis !

Ma lecture à peine terminée, je me couche et que vois-je ?  une ENORME araignée au dessus de mon lit, je vous laisse deviner la suite….  Dois-je vous remercier monsieur Maxime Chattam ?

Je remercie chaleureusement les éditions Albin Michel pour leur confiance.

4ème Couverture

Et si tous les insectes du monde se mettaient soudainement à communiquer entre eux ? À s’organiser ?
Nous ne survivrions pas plus de quelques jours.

Entre un crime spectaculaire et la disparition inexpliquée d’une jeune femme, les chemins du détective Atticus Gore et de la privée Kat Kordell vont s’entremêler. Et les confronter à une vérité effrayante.

Des montagnes de Los Angeles aux bas-fonds de New York, un thriller implacable et documenté qui va vous démanger.

Editeur : Albin Michel, 460 pages, date sortie : 30 octobre 2019

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