La surprise que je n’attendais pas…
Il m’est déjà arrivé d’adorer le premier roman d’un auteur et de déchanter pour son deuxième. Cette fois, c’est tout l’inverse et c’est une grande première dans ma vie de serial lectrice.
Après avoir été fort déçue de Qaanaaq , le premier roman de Mo Malø, je frôle le coup de coeur pour son DISKØ. J’ai voulu donner une seconde chance à l’auteur et j’ai bien fait.
Même série, même ambiance et mêmes personnages. Mais alors, me demanderez vous, que s’est il passé cette fois ? J’avais failli mourir d’ennui en lisant Qaanaaq, l’histoire prenait son temps pour s’installer et traînait en longueur dans des descriptions interminables de la culture Inuit, reléguant l’enquête en second plan. L’auteur a changé de cap pour DISKØ, il a pris un virage à 180 degrés. L’accent est mis avant tout sur l’enquête et le rythme est plus que soutenu. Mo Malø nous embarque dès le premier chapitre et les 400 pages se lisent quasiment d’une traite tant le suspense est intense jusqu’à la toute fin.
Un cadavre est retrouvé enfermé dans un iceberg flottant à la dérive dans une baie touristique du Groenland. L’homme est un scientifique, il a été piégé vivant à l’intérieur, il s’agit bien d’un meurtre. L’inspecteur Qaanaaq Adriensen et son adjoint l’Inuit Apputiku sont dépêchés sur place. Une véritable course contre la montre s’enclenche quand survient un deuxième meurtre macabre.
Un voyage fascinant dans les sublimes paysages sauvages du Groenland entre les glaciers et les ours polaires, avec en toile de fond des préoccupations climatiques et écologiques. Un dépaysement total, une immersion dans l’ambiance glaciale de la banquise, les vêlages d’icebergs n’auront plus aucun secret pour vous. Rassurez vous, nous sommes bien dans un thriller, l’enquête est fort passionnante, les meurtres sauvages s’enchaînent entre les nombreux rebondissements, la tension va crescendo, le palpitant s’accélère et nous voilà bien en peine de lâcher l’histoire. J’ai trouvé les personnages beaucoup plus attachants, nous découvrons un peu plus le personnage principal Qaanaaq Adriensen, ses failles, ses fragilités et les révélations sur son passé sont fort chargées en émotions.
Il n’est pas indispensable d’avoir lu le premier tome, même si certaines références y sont faites, pour appréhender DISKØ. Petit conseil à ceux qui n’ont pas aimé le premier tome Qaanaaq, n’hésitez pas une seconde à découvrir ce deuxième opus, tellement différent du premier. Vous risquez fort de changer d’avis et d’attendre le troisième tome avec une impatience démesurée.
Une magnifique surprise et un excellent moment lecture !
Je remercie chaleureusement les éditions La Martinière pour leur confiance.
4ème Couverture
Que peut le meilleur des flics quand une enquête en vient à ébranler sa raison ?
Sous la beauté impassible des paysages du Groenland couvent les passions les plus noires.
L’inspecteur danois Qaanaaq Adriensen ne pensait jamais s’habituer aux rudesses du climat groenlandais. Cela fait pourtant sept mois qu’il officie sur la grande île blanche, comme chef de la police locale. En compagnie de son adjoint, l’Inuit Apputiku Kalakek, il trompe son ennui en jouant à la roulette groenlandaise. Jusqu’au jour où, dans la baie touristique de Diskø, un cadavre est retrouvé, figé dans la glace d’un iceberg.
La victime n’est pas tombée : elle a été piégée vivante. Qui pouvait concevoir une haine assez puissante pour lui infliger une fin aussi cruelle ?
Au milieu des icebergs à la dérive, Qaanaaq, flic cabossé, tente de garder le cap. Mais il est bientôt rattrapé par un deuxième meurtre, qui le touche en plein cœur – et menace de faire vaciller sa propre raison.
Editeur : La Martinière, 416 pages, date sortie : 28 mars 2019
J’ai beaucoup apprécié car en plus de suivre une enquête rondement menée j’ai appris plein de choses sur les icebergs. Merci pour ton conseil de lecture.
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Merci pour ton partage et contente que tu aies aimé. C’est toujours le même plaisir pour moi quand les lecteurs font de belles découvertes.
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