Quand le voyage vire au cauchemar….
Dépaysement total garanti !
Attachez vos ceintures, on embarque pour un périple singulier au coeur du Mali, un voyage incroyable à la rencontre du peuple Dogons, leurs us et coutumes, leur culture, leurs rites et la fameuse fête religieuse Sigui qui se déroule tous les soixante ans. Rassurez vous, nous ne sommes pas dans un guide touristique mais dans un thriller anthropologique (l’auteure le qualifie d’ethno-thriller).
Une très belle surprise ! Et pourtant, j’ai eu un peu peur en l’ouvrant. C’est un premier roman, Clarence Pitz est belge et je la connais un peu, je lui ai promis un retour franc, direct et j’avoue que le thème de l’Afrique, des Dogons et leur rituels, c’est pas mon truc, pas du tout, je suis même hermétique.
J’ai beaucoup aimé le voyage, j’ai même frôlé le coup de coeur !
Un voyage qui nous happe dès les premières pages. Difficile de vous parler de l’intrigue au risque de spoiler… Un huis clos à ciel ouvert au coeur d’un village Dogons coupé de tout, au milieu de nulle part. Le piège se referme. Fermez les yeux et imaginez… La chaleur accablante, la moiteur, la sueur, les mouches qui tournicotent, les insectes qui grouillent, la nausée, l’infâme bouillie de mil, l’eau qu’on va puiser au puits, la puanteur et la crasse. La fatigue, l’angoisse, les tensions et conflits qui s’installent. L’attente insupportable, l’inquiétude. Sacha, le seul enfant, qui s’éveille chaque matin avec d’étranges objets à côté de lui. Et la peur de l’autre…
Un huis clos plein de suspense et une immersion totale dans une ambiance anxiogène. Frissons garantis !!! Une atmosphère cauchemardesque et étouffante entre secrets et mensonges. La découverte du peuple Dogons, son folklore sa culture et ses croyances ancestrales est fascinante et d’une grande richesse. L’auteure est professeure d’anthropologie, je comprends mieux.
La plume est très fluide, le rythme est bon, malgré quelques petites longueurs au milieu, nous sommes tenus en haleine jusqu’au final surprenant, on ne l’avait pas vu venir celui là. WTF quel final !!!.
Un premier roman passionnant que je vous conseille vivement. Clarence Pitz a beaucoup de talent.
Une chose est sûre, c’est pas demain (ni après) que je visiterai le Mali.
Je me réjouis énormément car le deuxième thriller de l’auteure sort tout bientôt, en octobre.
Je remercie chaleureusement Clarence Pitz pour sa confiance.
4ème Couverture
« Partez à la découverte du Mali ! Rencontrez son célèbre peuple, les Dogons, et partagez leur vie durant trois semaines ! Célébrez avec eux le fameux Sigui, fête religieuse qui n’a lieu que tous les soixante ans ! Profitez d’un voyage unique et exclusif en petit groupe. Inscrivez-vous dès maintenant, les places sont limitées. Dogons 2027, l’expérience d’une vie. » Claire aurait dû suivre son intuition et renoncer à ce voyage.
L’ombre fantomatique qu’elle a aperçue au milieu des ombres dogons dans un documentaire ne présageait rien de bon. Surtout qu’Armand, guide charismatique et anthropologue renommé, était resté curieusement évasif lorsqu’elle lui avait posé des questions sur ces caveaux. Armand dont le coup de volant a plongé leur camionnette dans un marigot.
Tout ça pour éviter un foutu chacal ! Le village dans lequel ils ont échoué après cet accident est peuplé d’habitants craintifs et entouré d’une nature hostile. Un village isolé et désuet où le temps semble s’être arrêté. Un véritable tombeau à ciel ouvert dont il est impossible de sortir.
Dire qu’elle a entraîné Sacha, son fils de dix ans, dans cet enfer… Et que, chaque nuit, un mystérieux visiteur vient déposer d’étranges objets près du garçon.
Editeur : Le Lys Bleu, 340 pages, date sortie : 15 août 2018