Oui ? Non ? – Mai et juin 2019

Mes déceptions, mes abandons – mai et juin 2019

 

Petit rappel pour ceux qui n’auraient pas lu la chronique du 6 mai.  Je teste une nouvelle formule sur le blog avec la chronique OUI ?  NON ?.  Je la publierai tous les mois ou tous les deux mois. J’ai pris la décision de ne plus faire de longues chroniques pour les lectures déceptions ou mitigées, je préfère consacrer du temps et de l’énergie à mes lectures et à défendre les livres que j’ai beaucoup aimé. Je vous publie juste un mini retour en quelques lignes.

J’assume entièrement mes déceptions, mon humble avis est tout à fait subjectif et n’est pas parole d’évangile.  Je ne remets nullement en question les qualités du roman, j’ai bien trop de respect pour les auteurs. Disons que je suis juste « passée à côté » de l’histoire, de l’univers de l’auteur, de l’écriture, etc… ou que je n’ai pas été touchée, que j’ai été déçue…. allez savoir.

Allez, c’est parti !

 

Abandon !  Quelle énorme déception !!! Je n’ai pas du tout aimé les 120 premières pages et j’ai parcouru la suite en diagonale.  Mais où est donc passé le fabuleux auteur de Dragon rouge, Le silence des agneaux, Hannibal et Hannibal Lecter: les origines du mal. Une chose est sûre : il a perdu son inspiration durant sa très longue absence.
Dommage !  Replongez vous plutôt dans ses deux romans cultes : Dragon rouge et Le silence des agneaux.

4ème Couverture

Des lingots d’or sommeillent depuis des années sous l’ancienne villa de Pablo Escobar à Miami Beach. Gangs et malfrats se battent pour mettre la main dessus. Aujourd’hui, c’est au tour du maléfique Hans-Peter Schneider de tenter sa chance. Mais c’était sans prévoir la présence de la sublime Cari Mora, qui veille sur les lieux. En matière de violence et d’armes à feu, personne n’a rien à lui apprendre.

Editeur : Calmann-Lévy, 300 pages, date sortie : 22 mai 2019

 

Le courant ne passe décidément plus entre Sandrine Collette et moi, j’avais pourtant adoré son premier roman « Des noeuds d’acier ».
J’ai aimé les quarante premières pages d’une force incroyable. Ensuite, je suis passée complètement à côté de ce roman, entre conte et réalité. J’ai l’impression d’être restée sur le quai, d’avoir manqué le voyage. L’auteure explore notre part animale, à travers un face à face homme-animal, une partie de chasse à l’ours, une traque du tigre. Je n’ai pas été sensible à cette expérience de lecture.

4ème Couverture

Dans l’obscurité dense de la forêt népalaise, Mara découvre deux très jeunes enfants ligotés à un arbre. Elle sait qu’elle ne devrait pas s’en mêler. Pourtant, elle les délivre, et fuit avec eux vers la grande ville où ils pourront se cacher. Vingt ans plus tard, dans une autre forêt, au milieu des volcans du Kamtchatka, débarque un groupe de chasseurs. Parmi eux, Lior, une Française. Comment cette jeune femme peut-elle être aussi exaltée par la chasse, voilà un mystère que son mari, qui l’adore, n’a jamais résolu. Quand elle chasse, le regard de Lior tourne à l’étrange, son pas devient souple. Elle semble partie prenante de la nature, douée d’un flair affûté, dangereuse. Elle a quelque chose d’animal. Cette fois, guidés par un vieil homme à la parole rare, Lior et les autres sont lancés sur les traces d’un ours. Un ours qui les a repérés, bien sûr. Et qui va entraîner Lior bien au-delà de ses limites, la forçant à affronter enfin la vérité sur elle-même.

Editeur : Denoël, 288 pages, date sortie : 7 mars 2019

 

Grosse déception !!!
Son premier roman Chimaeris a été un coup de maître, une révélation. Ruez-vous dessus si vous ne l’avez pas lu !  J’ai adoré Chimaeris, j’étais si impatience de découvrir comment l’auteur négociait le deuxième virage. Hélas, la sauce n’a pas du tout pris et j’en suis fort désolée.  Dans Chimaeris, l’auteur est parvenu à créer un univers si particulier, il a mêlé son érudition scientifique à son imagination dans une intrigue complexe et passionnante. Dans Emergence, il nous pose la question : que reste t il de l’Homme quand la machine devient autonome ? La réflexion est intéressante mais j’ai eu l’impression d’être assise dans un auditoire entrain d’écouter un cours scientifique magistral. Que de longueurs !!! L’auteur n’est pas parvenu à capter mon attention, 477 pages c’est long, d’autant plus long quand on ne s’attache à aucun personnage. A ne pas aborder comme un thriller.

4ème de Couverture

France, 2020. Rien ne semblait destiner Michel Depraz, un brillant chercheur en informatique, à rejoindre la start-up créée par Villeneuve et Letelier, deux personnages que tout oppose. Pourtant, ensemble, ces trois pionniers vont développer Turing Technologies qui deviendra la première entreprise mondiale dans le secteur de l’intelligence artificielle.
Leur réussite ne passe pas inaperçue, et le gouvernement ne tarde pas à les approcher. Le but de l’Elysée est de développer le premier ordinateur quantique afin de protéger les codes de la dissuasion nucléaire française et promouvoir un champion national en démultipliant la puissance de Turing créant InGA, la première intelligence artificielle générale. C’est-à-dire, un système capable d’apprentissage, de créativité, de raisonnements abstraits, bref, une entité artificielle capable de résoudre et même d’anticiper n’importe quel problème, au point où la crainte d’une obsolescence humaine commence à monter.
Émergence est l’histoire de ces hommes, la saga de cette entreprise pionnière et l’extraordinaire épopée scientifique et économique qui les conduit à cette révolution qui va bouleverser l’avenir de l’humanité et les relations internationales.

Editeur : Slatikine et Cie, 477 pages, date sortie : 13 juin 2019

 

Un thriller psychologique à l’ancienne mettant en scène une histoire d’amitié toxique entre deux femmes dans le Maroc de 1956. Deux femmes que tout oppose. Alice est fragile, dépressive, influençable, hantée par une catastrophe passée, elle a suivi son mari à Tanger. Son amie Lucy débarque un beau matin de New York, sans prévenir. Elles se connaissent depuis l’université et ne se sont pas vues depuis un an. Lucy est l’opposé d’Alice. Manipulatrice, sournoise, dangereuse, intelligente.  Une tension s’installe entre les deux femmes, quelles sont les motivations de Lucy ? L’auteure parvient à semer le doute, à nous plonger dans une ambiance oppressante. Les deux femmes prennent la parole à tour de rôle au fil des chapitres. Envoûtant par moment, je me suis ennuyée au milieu du récit entre lenteur du récit et longueurs avec une impression de déjà lu. Le voyage ne fut pas à la hauteur de mes attentes. Le bandeau en couverture porte tellement le roman aux nues, au final il nuit plus qu’autre chose en plaçant le lecteur dans une attente disproportionnée. Nous sommes loin de la puissance de Donna Tartt et des nuances de Patricia Highsmith.  C’est un premier roman, je ne l’oublie pas, je suivrai l’auteure pour voir où elle nous emmène.
J’apprends que le livre va être adapté au cinéma par George Clooney.

4ème Couverture

Tanger, 1956. Alice Shipley n’y arrive pas.
Cette violence palpable, ces rues surpeuplées, cette chaleur constante  : à croire que la ville la rejette, lui veut du mal.
L’arrivée de son ancienne colocataire, Lucy, transforme son quotidien mortifère. Ses journées ne se résument plus à attendre le retour de son mari, John. Son amie lui donne la force d’affronter la ville, de sortir de son isolement.
Puis advient ce glissement, lent, insidieux. La joie des retrouvailles fait place à une sensation d’étouffement, à la certitude d’être observée. La bienveillance de Lucy, sa propre lucidité, tout semble soudain si fragile… surtout quand John disparaît. Avec une Tanger envoûtante et sombre comme toile de fond, des personnages obsessionnels apprennent à leurs dépens la définition du mot doute.

Editeur : HarperCollins, 320 pages, date sortie : 2 mai 2019

 

J’ai eu envie de découvrir Angélina Delcroix, « la révélation du thriller français », portée aux nues par la totalité de la blogosphère. Au risque de passer pour l’extraterrestre chieuse de service, j’en ressors avec un sentiment mitigé. L’enfance est au coeur de ce thriller psychologique (maltraitance, meurtres, manipulation mentale, rituels sataniques…). Les âmes sensibles s’abstiendront ! L’intrigue m’a happée au début mais je me suis perdue dans la construction tarabiscotée du récit. Peut être aurais je dû lire son premier roman, il y a tant de références faites, les choses auraient sans doute été plus claires.

4ème Couverture

2006. Deux petites filles disparaissent le même jour, sans laisser de traces. Elles sont voisines, mais n’étaient pas ensemble au moment de leur enlèvement.
Eleanor, bientôt six ans, vit dans la crainte de déplaire à ses parents. La tête pleine d’images et de souvenirs, est-elle la menteuse que décrit sa mère ?
2016. Des cadavres d’enfants viennent d’être découverts. Au milieu des corps, une survivante. Enceinte de quatre mois et toujours profondément marquée par sa précédente enquête, l’adjudante Joy Morel se retrouve à la tête d’une enquête éprouvante qui va l’entraîner aux frontières de l’inimaginable…

Editeur: Nouvelles Plumes, 392 pages, date sortie : 21 mars 2019

3 commentaires sur « Oui ? Non ? – Mai et juin 2019 »

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