Le premier roman de Johana Gustawsson « Block 46 » a été un énorme coup de coeur qui m’a ému jusqu’au fin fond des tripes.
Elle a osé ce pari casse gueule de mêler deux histoires et deux époques, les atrocités des camps de concentration nazis et les agissements d’un serial killer de nos jours en Suède. Et quelle réussite !
Après un tel coup de maître dans le monde du polar, tous les lecteurs attendaient son deuxième roman avec une grande impatience mêlée d’appréhension. Va-t-elle renouveler l’exploit ou nous décevoir ?
Je le dis haut et fort, MÖR est un grand polar, une totale réussite, une pépite comme on aimerait en lire plus souvent. C’est pour découvrir de tels cadeaux que je suis une thriller-polar addict incurable.
MÖR fait l’unanimité chez les lecteurs, c’est tellement rare que j’ai envie de le souligner.
Une intrigue hallucinante, intelligente et prenante qui vous balade entre deux époques et deux pays. 1888 à Londres, dans le quartier de Whitechapel où sévissait Jack l’Eventreur et 2015 à Londres et en Suède.
Accrochez vous au début, le temps que le puzzle et les nombreux personnages se mettent en place.
Nous retrouvons avec beaucoup de plaisir notre duo d’héroïnes. Emily, l’incroyable et talentueuse profileuse et Alexis la journaliste-écrivain spécialisée dans les tueurs en série. Et nous faisons la connaissance d’Alienor, la nouvelle stagiaire, elle est aspie, Asperger. Enorme coup de coeur pour ce personnage fascinant, j’espère qu’elle reviendra dans un prochain roman.
Je ne vais pas vous raconter l’histoire, la quatrième de couverture le fait bien, sachez juste que vous croiserez à nouveau la route du monstrueux tueur Henfield (rencontré dans Block 46), vous serez mené par bout du nez avec d’incessants retournements de situations, vous plongerez dans la perversion et la noirceur de l’âme humaine sous la plume magnifique de Johana Gustawsson.
Comme dans Block 46, l’auteur a fait un colossal travail de recherche historique pour nous transporter dans les bas fonds de Londres en 1888, c’est bluffant !
Ce livre, vous n’allez pas le lire, non ! vous allez le dévorer, jusqu’à la toute fin… Et là, vous pousserez un énorme juron « what the fuck !!! », une fin magistrale qui vous retournera les méninges et vous scotchera à votre canapé pour un long moment.
Johana Gustawsson a un talent fou ! Ne passez pas à côté !
Vous n’êtes pas obligé d’avoir lu Block 46 pour vous plonger dans Mör mais je vous le conseille vivement (il est sorti en poche) pour apprécier toute la subtilité des personnages.
4ème Couverture
Le nouveau roman de Johana Gustawsson va vous couper l’appétit
Après Block 46, le duo d’enquêtrices Emily Roy (profileuse de renom, froide et parfois curieusement maternelle) et Alexis Castells (écrivaine de true crime) revient pour une enquête terrifiante qui explore, cette fois encore, l’histoire et les liens familiaux.
On retrouve, en Suède, un cadavre de femme amputé de plusieurs kilos de chair : les seins, les hanches, les cuisses et les fesses ont disparu. Au même moment, à Londres, Emily Roy enquête sur une disparition inquiétante : une actrice célèbre a été enlevée, et ses chaussures abandonnées à proximité de son domicile, dans un sac plastique, avec une paire de chaussettes soigneusement pliées dedans.
Ces deux crimes portent la signature du serial killer qui a tué l’ancien compagnon d’Alexis Castells au moment de son arrestation : Richard Hemfield. Hemfield est enfermé à vie à l’hôpital psychiatrique de haute sécurité de Broadmoor, pour le meurtre de six femmes blanches, retrouvées, en l’espace de deux ans, assassinées et amputées de leurs seins, de leurs fesses, de leurs cuisses et de leurs hanches…
Le problème, c’est que Richard Hemfield est en prison depuis dix ans. Comment expliquer que ses crimes recommencent ?
Le nouveau roman de Johana Gustawsson plonge cette fois encore ses racines dans l’histoire : au cœur du Londres du XIXe siècle, dans les ruelles sillonnées par Jack L’Éventreur.
Editeur: Bragelonne, 308 pages, sortie le 15 mars 2017
Geneviève Van Landuyt
Geneviève Van Landuyt Mon chouchou du week end. Comme toi, Nadia j’ai adoré.
Je te laisse voire ça ! 😉 http://wp.me/p5JsZv-5iC
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