L’ultime avertissement – Nicolas Beuglet

Je suis Nicolas Beuglet depuis ses débuts, j’ai lu ses six romans, deux coups de coeur (Le cri et Complot) et quatre très bonnes lectures. J’ai même réussi à dénicher son tout premier opus, publié sous un pseudo (Le premier crâne – Nicolas Sker). L’auteur est un sacrément bon raconteur d’histoires et ses thrillers passionnants flirtent toujours avec l’Histoire, la science, les mythes, les secrets, la religion…

C’est avec une grande excitation que j’ai ouvert L’ultime avertissement. La quatrième de couverture promettait un excellent moment lecture. Et au final, c’est une lecture en demi-teinte qui s’approche de la déception et j’en suis la première déçue. Lu fin septembre, j’avais décidé de ne pas vous en parler, mon retour sera donc assez court.

Felicia, une jeune experte en art est invitée dans un manoir pour étudier trois objets d’une prestigieuse collection. A peine arrivée sur place, elle est confrontée à trois étranges disparitions humaines et sans avoir le temps de prendre le pouls de la situation, elle se retrouve propulsée dans une aventure hors norme, assistée par Armand, un ancien flic devenu prêtre.

Le duo atypique est traqué par de redoutables ennemis, des puissants, un mystérieux groupe prêt à tout pour garder ses secrets. Felicia et Armand forment une bonne équipe ensemble, ils ont même quelque chose d’attachant. C’est dans une véritable course contre la montre qu’ils s’engagent pour rester en vie, une traque menée pied au plancher. Révélations, rebondissements et péripéties se succèdent à vive allure dans cette intrigue tournée vers la science et la mémoire de l’humanité. C’est prenant, les pages se tournent toutes seules et le rythme de dingue ne nous laisse pas souffler un instant. On retrouve la plume fluide et très visuelle de l’auteur.

La recette de ce septième roman est identique aux précédents, mais le soufflé n’est pas bien monté. Le récit est court, beaucoup trop court, avec des airs de déjà vu. Tout est survolé, rien n’est vraiment approfondi (280 pages), il manque du relief aux personnages et où est passé ce supplément d’âme que j’aime tant. L’auteur s’est-il piégé dans une formule sans pouvoir en sortir ? L’impression de tourner en rond et d’avoir lu l’épisode de trop. C’est fort dommage car Nicolas Beuglet a du talent à revendre !

Un bon divertissement, une aventure palpitante aux airs d’Indiana Jones mais je suis restée sur ma faim et la surprise n’a pas été au rendez-vous.

Je remercie chaleureusement les éditions XO pour leur confiance.

Quatrième de couverture

Cet avertissement est le dernier…
Dans le véhicule qui la conduit vers les Appalaches, Felicia sourit en observant les sommets enneigés. La jeune experte en art a été invitée à étudier trois objets de la fabuleuse collection des Castelmore.
Mais quand elle arrive au manoir de la célèbre famille, son sang se glace : Felicia doit en réalité enquêter sur d’inexplicables disparitions humaines.
Épaulée par Armand, un ancien flic devenu prêtre, elle se lance alors dans une course haletante sur la piste d’un mystérieux groupe se faisant appeler les Sentinelles.
Traqué à mort par des ennemis aussi intelligents que puissants, le duo n’a pas le choix : pour échapper au pire, Felicia et Armand devront entendre l’ultime avertissement lancé par ceux qui ont vu l’impensable.

Editeur : XO, 280 pages, date sortie : 19 septembre 2024

19 commentaires sur « L’ultime avertissement – Nicolas Beuglet »

  1. Bien, je te remercie pour ta franchise, parce que je l’avais noté sur un papier, mais là, je vais décliner l’achat, parce que si c’est pour du roman en demi-teinte… j’avais déjà été déçue par un de ses romans, qui, à un moment donné, partait en porte nawak (avec le monstre du loch).

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