Courtes chroniques

courtes chroniques juin 2022

Durant le mois de juin, j’ai manqué cruellement de temps because mon boulot trop chronophage (mais il faut bien manger, hein) et les journées n’ont que 24h. J’ai donc alterné les chroniques et les courts retours de lecture sur ma page Facebook, histoire de vous donner mon ressenti à chaud au fur et à mesure de mes lectures. Et grosse surprise : ces courts retours ont rencontré beaucoup de succès, vous semblez les apprécier énormément. Voilà qui me réjouis  !

Les voici tous rassemblés sur dans cet article. Un concentré de mes ressentis, huit lectures au total.  Allez, c’est parti ! 

Une pépite d’une incroyable intensité émotionnelle.
Une tragédie entre espoir et désespoir.
Un grand roman noir d’une rare sensibilité.

« Je suis une hors-la-loi, putain. Quand est-ce que tu vas comprendre ? Je ne suis pas là pour me pomponner et sortir avec des garçons. J’ai des choses plus importantes à faire. » 

Duchess, 13 ans, une hors la loi auto-proclamée, cette jeune héroïne au franc parler n’a pas froid aux yeux. Elle tente de survivre dans ce monde qui ne lui a pas fait beaucoup de cadeaux. Sa mère droguée alcoolique vient d’être assassinée.
Duchess, dévouée et pleine d’amour pour son petit frère Robin. Elle en prend soin et le sur-protège.
Duchess, stoïque, rebelle, emplie de colère, de violence et de haine.
Duchess en quête de rédemption, elle cherche quelques parcelles de lumière au coeur des ombres.
Autour d’elle, gravite une magnifique galerie de personnages, blessés, cabossés, paumés pour la plupart et d’une touchante profondeur.
La plume magnifique et d’une grande subtilité apporte une dimension particulière au récit.
Un sommet d’émotions. Sublime, déchirant, puissant et dense.

Duchess fera battre votre coeur intensément, elle vous remuera les tripes. Vous n’êtes pas prêt de l’oublier !
Si vous aimez les romans d’R.J. ELLORY, vous allez adorer.

Quatrième de couverture
 » Depuis quand tu veux être comme les autres ? Tu es une hors-la-loi. ​ »
Duchess a 13 ans, pas de père, et une mère à la dérive. Dans les rues de Cape Haven, petite ville côtière de Californie, elle ne souffre ni pitié ni compromis. Face à un monde d’adultes défaillants, elle relève la tête et fait front, tout en veillant sur son petit frère, Robin. Mais Vincent King, le responsable du naufrage de sa mère, vient de sortir de prison. Et son retour à Cape Haven ravive les tumultes du passé. Quand cette menace se précise, Duchess n’a plus le choix : il va lui falloir engager la lutte pour sauver ce qui peut l’être, et protéger les siens.
Sonatine, sortie le 5 mai 2022

PLAISIR DE LECTURE GARANTI +++++++

Gus est un looser qui a tout raté dans la vie ou presque. Prêt à tout pour récupérer la garde de sa fille adorée, la prunelle de ses yeux, il a un plan de génie, il se lance dans une prise d’otage désespérée, il séquestre les occupants du miteux Love hôtel.
Nous voilà embarqués dans une aventure haute en couleurs et pleine de rebondissements !
Un roman déjanté au rythme enlevé.
Drôle, loufoque et décapant.
Noir, explosif et touchant.
L’humour ravageur se mêle à une immense tendresse et la critique des injustices sociales se faufile entre les lignes.
La verve est inimitable, les dialogues mordants, la plume sarcastique et très visuelle nous plonge dans un film en 3D, certaines scènes sont à couper le souffle, d’autres sont jubilatoires.
On s’attache énormément à la galerie de personnages. Une bande de bras cassés, des cabossés de la vie, abandonnés par le système, des antihéros bourrés d’humanité. Ils nous font passer du rire aux larmes en quelques lignes.
J’ai passé un formidable moment en compagnie de Gus, Emilie, Cerise, Mia, Gwen et Danny, Fatou, Georges, Boudu, Sergueï, Hubert.

Une pépite à découvrir !!!

Quatrième de couverture
Pour récupérer la garde de sa fille, Gus, un père au bout du rouleau, se lance dans une prise d’otages dans l’hôtel de naufragés où il vit. Sa revendication ? Un Boeing pour fuir au Venezuela avec Émilie, sa petiote.
Pour ce plan foireux, Gus s’allie à Cerise, une prostituée à perruque mauve. À eux deux, ils séquestrent les habitants déglingués et folkloriques de cet hôtel miteux : George, le tenancier, Boudu, un SDF sauvé des eaux, Fatou, une migrante enceinte, Gwen et Dany, un couple illégitime enregistré incognito, Hubert, un livreur Uber jamaïcain, mais aussi Sergueï, un marchand d’armes serbe en charge d’un transit de drogue mafieux. Et bien sûr, Émilie, son ado rebelle de quatorze ans.
La capitaine de police Mia Balcerzak est la négociatrice de cette cellule de crise. Crise familiale, crise de la quarantaine, crise sociale, crises de nerfs… quoi qu’il arrive, crise explosive !  L’histoire d’un loser qui n’a plus rien à perdre.
Editions Les Arènes-Equinox, sortie le 12 mai 2022

UNE ENQUÊTE TRÈS SALÉE !

J’ai lâché cette saga au 5ème tome, je n’ai donc pas lu les tomes 6, 7 et 8. Je ne sais plus vraiment pourquoi. Probablement par lassitude ou l’impression de tourner en rond ?  C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai retrouvé l’équipe de Carl Morck et ses enquêteurs au caractère bien trempé. J’ai ressenti la fraicheur des premiers tomes. Est-ce dû à ma coupure ?

En replongeant dans une affaire non résolue datant des années 1980, Carl Mørk et l’équipe du Département V découvrent avec stupeur que depuis trente ans, un tueur particulièrement rusé choisit avec une régularité effrayante une victime et l’élimine en déguisant ce meurtre en accident ou en suicide. À chaque fois, sur le lieu du crime, un petit tas de sel.

Les inspecteurs sont loin d’imaginer l’ampleur que prendra cette affaire, ni les difficultés qu’ils rencontreront pour la mener à bien en plein confinement et restrictions sanitaires.

Classique mais très efficace. L’intrigue est dense, bien fouillée et rondement menée. Chapitres courts alternant les points de vue des différents inspecteurs et autres protagonistes, aucune longueur malgré les 560 pages. J’ai retrouvé la marque de fabrique de Jussi Adler Olsen : l’intelligence des propos, le cynisme, la critique sociale et l’enquête qu’on suit dans les moindres détails.

Le final se termine sur un terrible cliffhanger, de quoi saliver en attendant le 10ème et dernier tome de la saga.

Quatrième de couverture
Alors que le département V traverse une sale période, le suicide d’une femme oblige l’équipe de Carl Mørck à replonger dans une affaire non résolue de 1988…
En replongeant dans une affaire non résolue datant des années 1980, Carl Mørk et l’équipe du Département V découvrent avec stupeur que depuis trente ans, un tueur particulièrement rusé choisit avec une régularité effrayante une victime et l’élimine en déguisant ce meurtre en accident ou en suicide.
À chaque fois, sur le lieu du crime, un petit tas de sel.
Sur fond de restrictions sanitaires dues au Covid-19, Mørk et ses acolytes se lancent dans une enquête dont ils n’imaginent pas l’ampleur.
Un thriller au cordeau par le virtuose danois Jussi Adler-Olsen, qui explore dans un roman aussi intelligent que politique l’éthique et le sens moral.
Editions Albin Michel, sortie le 1 juin 2022

Leur premier roman, LA NOSTALGIE DU SANG, a été un coup de coeur.  J’ai ouvert celui-ci avec une grande excitation et comment vous dire ma déception, d’autant plus grande que je ne m’y attendais pas du tout ?

Notre duo de journalistes d’investigation revient sur le devant de la scène. Marco Besana, un vieux de la vieille, quasi à la retraite, cynique et désabusé. Et la toute jeune Ilaria Piatti, dotée d’une fine intelligence, d’un flair et un instinct bien aiguisés. Deux personnages que j’aime énormément et que j’étais contente de retrouver.

L’histoire démarre plutôt bien… Un industriel milanais est retrouvé déchiqueté par un ours dans une vallée suisse. Tout laisse penser à un banal accident, mais Ilaria sent tout de suite que quelque chose cloche dans cette affaire. Elle entraîne Marco en Suisse, ensemble ils vont mener l’enquête sans l’aide de la police qui ne leur accorde aucun crédit. Ils découvrent une série de morts étranges dans le même coin, toutes classées en accident. Ilaria, persuadée qu’un serial killer est à l’oeuvre, fouille en profondeur et interroge les habitants. Le duo découvre alors que le tueur semble s’inspirer d’une célèbre empoisonneuse du XVIII siècle.

Ce deuxième tome n’est en rien comparable au premier, nous sommes même à des années lumière.

Le focus est mis sur Marco et Ilaria, leur relation, leur amitié, leurs échanges et chamailleries, leur vie privée. Il y a de nombreuses anecdotes et digressions sur le journalisme. Cela occupe une très grande partie de l’histoire au détriment de l’enquête. L’intrigue très confuse et tirée par les cheveux tente en vain de trouver sa place au milieu.

Les chapitres courts sont sensés donner du rythme au roman mais ils sont tellement courts, une ou deux pages parfois qu’ils cassent l’élan à force d’interrompre sans cesse l’histoire et de nous faire sauter d’un personnage à l’autre. J’avoue avoir eu du mal à m’accrocher aux nombreux personnages qui interviennent durant l’enquête.

Bref, je me suis ennuyée, j’ai mis ma lecture en pause. J’ai dû me forcer pour la reprendre et la terminer au bord de la panne de lecture !

Quatrième de couverture
Le corps d’un industriel milanais est retrouvé déchiqueté par un ours dans une vallée suisse. Marco Besana, journaliste d’investigation accablé tant par les années de travail que par les désillusions, couvre l’affaire. Il pourrait la classer comme un banal accident de montagne si sa complice, la jeune reporter Ilaria Piatti, n’était convaincue d’avoir affaire à un tueur en série, plus féroce que n’importe quelle bête, dont le modus operandi s’inspire de celui d’une célèbre tueuse du XVIIIe siècle.  La traque ne fait que commencer…    Albin Michel, sortie le 25 mai 2022

Lu d’une seule traite.  Je me suis laissée porter par cette histoire envoûtante, hypnotique et terriblement addictive. Immergée à fond, j’ai tourné les pages, je ne pouvais pas m’arrêter.

1973
Un huis-clos dans une Mercedes.
Un homme et une femme qui ne se connaissent pas du tout.
Daniel et Marlène.
Il est militaire et a reçu l’ordre de mission de conduire cette inconnue où elle le désire et de faire tout ce qu’elle lui demande sans poser aucune question.
Le voyage durera cinq jours, de Bruxelles, en passant par la France, jusqu’au sud de l’Espagne. Nos deux protagonistes sont loin de se douter à quel point ce périple va les ébranler.
Un face à face étrange et plein de mystère.
Les chapitres courts alternent entre Daniel et Marlène.
L’essentiel est dit en peu de mots, c’est concis, précis, chaque mot est à sa place et suscite l’émotion.
Une subtile intrigue au suspense savamment entretenu, la tension monte crescendo par petites touches.
La petite histoire se mêle à la grande Histoire dans une judicieuse construction.
Les questions surgissent petit à petit, les interrogations, les enjeux et manipulations se dévoilent lentement jusqu’au final inattendu et renversant.

Oh que j’ai aimé ce voyage !

Quatrième de couverture
Octobre 1973. Dans l’habitacle de la Mercedes 220D intérieur cuir rouge, le premier maréchal des logis Daniel Sabre, géant à la moustache noire impeccablement taillée, masque mal sa nervosité. Parti de Belgique le matin même, il doit rejoindre Lyon avant la nuit. Ses ordres ? Faire tout ce que sa passagère lui demandera, sans poser de questions. Durée de la mission ? Indéterminée.

À l’arrière, une femme à la chevelure flamboyante tente, elle aussi, de dissimuler son impatience. Marlène était une parfaite inconnue pour lui avant ce matin et déjà il ne la supporte plus dans cet habitacle devenu un huis clos.

Durant les prochaines heures, Daniel ne sait à quel point ses certitudes d’homme, de militaire, vont être ébranlées, ni comment cet itinéraire à travers l’Europe et l’Histoire va se confondre avec un voyage intérieur dont chacun sortira changé à jamais.

Paul Colize décrit un face à face tendu et émotionnel, pétri d’humanité dans une unité de temps parfaite. S’appuyant sur les remous de l’Histoire, il rappelle que si nous n’avons pas le pouvoir de changer le passé, il nous appartient d’infléchir le présent.
Hervé Chopin, sortie le 2 juin 2022

330 pages lues d’une seule traite. Divertissant et diabolique à souhait !

Le mariage et ses secrets inavouables.

Abigail, une jeune femme un peu bohème sans le sou, rencontre Bruce. Il est beau, très riche et si attentionné. Très vite, ils décident de se marier et de passer le reste de leur vie ensemble. Durant le week-end de son enterrement de vie de jeune fille, Abigail a une aventure d’une nuit avec un inconnu, un certain Scottie. L’erreur est vite oubliée. Mais quelques jours avant son mariage Abigail reçoit un mail de Scottie et elle se sent menacée en le voyant attablé dans un bar de son quartier. Elle ne dit rien à Bruce au risque de tout briser.

Un thriller psychologique qui débute comme une romance légère, une histoire d’amour gentillette et un peu « neuneu ». Une lune de miel qui se transforme en un huis-clos étouffant sur une île au large du Maine, isolée coupée du monde. L’atmosphère est étrange et angoissante, Abigail se sent seule, il n’y a quasi pas d’autre femme, que des hommes autour d’elle.  Et si c’était le début d’un cauchemar ? Le suspense se teinte de paranoïa dans ce véritable page-turner. La tension monte crescendo, on frissonne, on s’agace, par petites touches, on sent la menace qui grandit. Le rythme s’accélère, les retournements et rebondissements se succèdent, impossible d’anticiper. Le piège se referme et on bascule dans l’horreur dans la dernière partie. Un grand plaisir de lecture, sans prise de tête.

Quatrième de couverture
Abigail n’aurait jamais imaginé épouser un millionnaire. Jusqu’à ce qu’elle rencontre Bruce, séduisant homme d’affaires new-yorkais. Certes, ce n’est pas la grande passion, mais Bruce est gentil, rassurant et attentionné au point d’organiser lui-même son enterrement de vie de jeune fille en Californie. Là, passablement éméchée, Abigail passe la nuit dans les bras d’un parfait inconnu, Scottie. Une erreur sans conséquence, pense t-elle non sans remords. Sauf que l’amant intempestif réapparaît juste avant la cérémonie et supplie Abigail de tout annuler. Pire, il la suit sur l’île privée où se déroule sa lune de miel. C’est là qu’Abigail commence à paniquer. Qui est Scottie ? Comment lui échapper sur cette île déconnectée du reste du monde ? Heureusement que Bruce est là, il saura la protéger et tout va s’arranger… N’est-ce pas ?Gallmeister, sortie le 2 juin 2022

A peine remis d’un traumatisme personnel, l’inspecteur Mark Nelson est chargé d’une bizarre affaire. Une femme prétend être Charlie Matheson, décédée deux ans plus tôt dans un accident de voiture et revenue d’entre les morts. Son visage est couvert de cicatrices, elle explique qu’elle a séjourné en enfer, que le diable lui a tailladé le visage pour la punir, elle fournit de nombreux détails pour étayer son récit.

Il y a quelques années, l’inspecteur David Groves a enterré Jamie, son fils de deux ans, enlevé pendant qu’il jouait dehors. Les meurtriers n’ont jamais été retrouvés. Chaque année, l’inspecteur reçoit une carte postale anonyme le jour de l’anniversaire de son fils. Cette fois, le message est différent et quelques mots ont été ajoutés sur la carte « Je sais qui l’a fait ».

Deux intrigues qui ne semblent pas du tout liées entre elles, deux inspecteurs qui vont mener leur enquête et de très nombreux personnages gravitant autour. Quel est le lien entre ces deux histoires ? Vont-elles se rejoindre ?

Il faut une grande souplesse mentale pour entrer pleinement dans ce roman et surtout pour s’y accrocher tant la construction est déroutante. Les narrateurs changent à chaque chapitre. L’histoire prend son temps et progresse lentement (typique des polars anglais) et l’accent est mis sur la psychologie des personnages. Plus on avance dans l’intrigue, plus la confusion et la complexité règnent en maître à coup de rebondissements et de twists. Et je ne vous parle pas de la temporalité !

Au final, une lecture en demi teinte et en dent de scie. J’ai aimé la moitié du récit mais je termine sur une déception. Et j’ai perdu quelques neurones au passage.

Si vous aimez les histoires tordues à souhait, ce roman fera votre bonheur. Les âmes sensibles à la noirceur passeront leur chemin.

Et pour ceux qui se poseraient la question, il est préférable de lire d’abord « Un cas sur deux », même si ce n’est pas indispensable.

Quatrième de couverture
À peine remis de traumatismes personnels, l’inspecteur Mark Nelson se voit confier une nouvelle enquête. On vient de trouver une femme errant dans la rue, qui affirme être Charlie Matheson, décédée deux ans plus tôt dans un accident de voiture. Un mensonge, assurément. Et pourtant, il est bien arrivé quelque chose de terrible à cette femme. De son côté, l’inspecteur David Groves reçoit chaque année une carte postale anonyme le jour de l’anniversaire de son fils, assassiné par un meurtrier non identifié quatre ans plus tôt. Mais cette fois, le message est différent, et pourrait bien changer la donne: Je sais qui l’a tué.
En quête de vérité, Nelson et Groves vont bientôt devoir traverser l’abîme d’un passé qu’ils n’ont cessé de fuir.
Sonatine, sortie le 25 mai 2022

Pour honorer une promesse faite à un oncle archevêque, Gioia Carminati, ancienne première ministre italienne et son mari, professeur d’histoire, partent en quête d’un manuscrit écrit par Marthe de Béthanie, soeur de Lazare et disciple de Jésus, une femme étonnante à plus d’un titre. Ce codex raconterait la vie de Jésus et s’il était retrouvé, remettrait en cause les dogmes monothéistes et les fondements de la chrétienté.

A mi chemin entre le roman historique et l’uchronie religieuse, Le secret de Marthe mêle ésotérisme et traité scientifique. Il explore la numérologie, les nombres sacrés et leur symbolique, les énigmes mathématiques. D’une incroyable richesse, il raconte la vie de grands dirigeants chinois et nous fait plonger dans l’histoire des religions hindouiste, bouddhiste, juive, musulmane. On voyage à travers deux mille ans d’Histoire, au coeur de troublantes découvertes. On suit de près Gioia et son mari dans leur dangereux périple. Leur quête les mènera de Rome à Venise, au Languedoc avec le prieuré de Cassan, en Inde et en Chine.

Je suis époustouflée par le colossal travail de documentation effectué par l’auteur, il s’est attelé à une entreprise gigantesque pour mener à bien sa fresque historique et lever le voile sur des pans méconnus de l’Histoire et des religions. C’est dense et très touffu, avec quelques longueurs dans certains passages trop détaillés et archi fouillés dans leur précision, un peu au détriment du suspense par moment.

Une balade historique pleine d’aventures, de secrets et de mystères, riche en découvertes et révélations. Au final, il m’a juste manqué un peu de romanesque.

Si vous avez aimé le Da Vinci Code, lancez-vous sur les traces de Marthe !

Quatrième de couverture
L’ultime secret révélé
Quel est ce secret qui a fait mourir un pape et bouleverse l’ordre du monde ?
Pour tenir une promesse, Gioia Carminati entreprend de retrouver un manuscrit qui remonte à l’écriture des évangiles. Son enquête la conduit de Rome à l’Inde en passant par le Languedoc, où tout pourrait commencer. Mais elle n’est pas la seule à s’intéresser à ce texte interdit.
Un voyage mystérieux, la traversée de 2 000 ans d’histoire, un merveilleux roman pour oublier tout le reste.
Slatkine & Cie, sortie le 2 juin 2022

13 commentaires sur « Courtes chroniques »

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