Plus noir que ça… ben tu meurs !
Je débute cette chronique par un avertissement. Ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains. Il est réservé à des lecteurs très avertis, les personnes sensibles qui n'ont pas le coeur bien accroché passeront vite leur chemin.
Bienvenue dans le BIOTOPE, bienvenue en enfer.
Amis lecteurs, prenez garde !
Avant que vous n’ayez le temps de dire ouf, le piège se referme sur vous.
Oups, trop tard, vous voilà enfermés dans le BIOTOPE, sans aucune échappatoire possible.
Une intrigue machiavélique qui nous plonge dans les tréfonds de l’âme humaine,
là tout au fond où se cache la bestialité,
là tout au fond où se trouvent les monstres que l’homme abrite en lui,
les monstres guettent et ne dorment que d’un oeil,
il suffit d’un rien pour les réveiller,
là tout au fond au coeur de la vengeance.
La vengeance explorée sous tous les angles possibles,
la justice et les choix que nous faisons, bons ou mauvais ?
Un récit explosif et ultra noir.
Un récit à couper le souffle, brutal et extrêmement violent.
Vos nerfs seront soumis à rude épreuve.
Vos tripes se retourneront plus d’une fois jusqu’à la nausée.
Le style de David Coulon est unique et très particulier.
Des phrases courtes, très courtes, des retours fréquents à la ligne.
C’est hyper haché, ça pique et ça percute !
Les mots se répètent encore et encore,
jusqu’à nous marteler les neurones.
Les mots claquent et décapent en profondeur.
Les 85 dernières pages balaient tout sur leur passage.
Elles dérangent, nous mettent de plus en plus mal à l’aise.
Elles nous questionnent en profondeur,
nous font douter de nos certitudes.
Elles nous broient corps et âme.
Elles nous hérissent tous les poils du corps.
Elles nous vrillent les tripes.
Elles nous collent des sueurs froides et de la tachycardie.
Elles se lisent en apnée totale le coeur au bord des lèvres.
Le final nous laisse K.O. et complètement groggy.
Biotope s’imprime tout au fond de nous pour très longtemps.
On ne sort pas indemne d’un tel choc.
Une expérience de lecture à nulle autre pareille.
Un roman inclassable, un roman d’une puissance inouïe.
Un roman qui bouscule et dérange !
Je me suis replongée dans mes émotions de lecture pour écrire ma chronique,
je suis glacée jusqu’à la moelle.
Je remercie chaleureusement les éditions Cosmopolis pour leur confiance.
4ème Couverture
RÉPARER DES ÉPAVES
Il sort de prison. Nous ne connaîtrons jamais son nom. Il a passé huit ans derrière les barreaux pour avoir accidentellement renversé un enfant, alors qu’il conduisait. Maintenant qu’il est libre, la conditionnelle lui permet un emploi d’agent d’accueil dans un garage où on aide les accidentés de la route, les naufragés de la nuit. Une vraie chance pour repartir du bon pied et trouver enfin la rédemption.
UN BUNKER ENFOUI SOUS LA TERRE
Une nuit, derrière le vacarme sourd du garage, un hurlement. Un long hurlement de terreur pure. Puis des vibrations, des coups portés sur une surface dure semblent sortir du sous-sol. Comme si des hommes et des femmes, en proie à la panique, celle de la nuit la plus obscure, étaient enfermés dans un bunker.
LA TRAQUE DE TROIS ENFANTS DISPARUS
Trois collégiens, dont les avis de recherche sont toujours diffusés, partout, dans la ville. Une ville gangrénée par des monstres en liberté. Une ville dans laquelle cet homme cherche à fuir les démons de son passé.
Editeur : Cosmopolis, 381 pages, date sortie : 11 mars 2021
J’ai hâte de m’y plonger !
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Un petit conseil : choisis bien ton moment, à ne pas lire quand tu te sens un peu déprimée ou morose !
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Ouille… alors c’est un peu mal barré…
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