
Camilla Grebe est une auteure que je suis depuis ses débuts. J’ai aimé ses cinq romans, mon préféré et mon coup de coeur reste L’archipel des lärmes, un polar extrêmement touchant que je vous conseille vivement. J’aime sa marque de fabrique, sa sensibilité et la façon dont elle aborde des thématiques bien ancrées dans notre société. Elle entremêle plusieurs histoires dans ses récits et maîtrise l’art des cold case où présent et passé se font écho. Suspense et tension sont toujours au programme. Ses personnages sont peaufinés et ses atmosphères travaillées avec un souci du détail.
C’est avec une grande excitation que je me suis plongée dans Les ténèbres de Mörkret, certaine de vivre un grand moment lecture.
Dès le prologue, on est immergé dans la forêt de Mörkret. Des pluies torrentielles provoquent un glissement de terrain qui met à nu le cadavre d’une jeune fille. L’enquêtrice Pirjo est envoyée sur place, avec deux autres collègues Kent et Manfred. Est-ce le corps d’Ella, une jeune fille disparue depuis un an ? Quand la jeune Myra, 15 ans, petite soeur d’Ella entend parler de cette découverte, elle fonce sur les lieux. L’autopsie révèlera que le corps retrouvé est celui d’une inconnue morte depuis environ deux ans. Le trio d’enquêteurs se retrouvent face à une enquête difficile plongeant ses racines dans le passé. Un véritable puzzle à résoudre, d’autant plus complexe que ces disparitions semblent reliées par un fil invisible et qu’ils n’ont aucune piste réelle à suivre. En parallèle de l’enquête officielle, Myra, exaspérée par la lenteur et le manque de résultats de la police, entame ses propres recherches en prenant des risques fous.
Tout commence merveilleusement bien, les premiers chapitres sont remplis de promesses. L’auteure prend le temps de planter le décor. Elle nous immerge dans une atmosphère glaciale, mélancolique, fort sombre et c’est particulièrement réussi. Ces mystérieuses disparitions sont fort intrigantes, on s’accroche à l’enquête, captivés par les détails et les différents angles d’approche. Hélas, la lenteur s’installe, loin d’être au service de l’intrigue, elle l’étire inutilement, la tension retombe comme un soufflé trop cuit et je m’enlise dans l’ennui. La quatrième de couverture parle de course contre la montre, il faut croire que les aiguilles se sont arrêtées de tourner.
Je peine à m’accrocher aux personnages et pour moi, ils sont toujours le pivot central, ceux qui portent l’histoire. La jeune Myra est touchante dans sa solitude, ses états d’âme et interrogations, c’est bien la seule. Les autres sont assez fades et Pirjo est limite horripilante.
Avec une construction très classique et linéaire, l’intrigue aborde la complexité de l’adolescence rebelle avec le passage à l’âge adulte, les disparitions et les secrets de famille.
Si l’atmosphère et la dernière partie avec son final réussi sauvent un peu l’histoire, ce dernier opus est loin d’être à la hauteur de ses précédents romans. La déception est d’autant plus grande que je ne m’y attendais pas du tout. Mais où est donc passée la Camilla Grebe de L’archipel des lärmes, se serait-elle perdue dans Les ténèbres de Mörkret ?
Une fois de plus, je le répète, ces quelques mots ne reflètent que mon humble avis et je ne détiens aucune vérité. Je déteste écrire ce genre de retour, à en faire des pannes de chroniques !
Je remercie chaleureusement les éditions Calmann-Lévy pour leur confiance.
Quatrième de couverture
DANS LES TENEBRES DE LA FORET DE MÖRKRET SE CACHENT DE TERRIBLES SECRETS…
A Storforsa, petite ville rurale au coeur de la Suède, les hivers sont longs et glacials. C’est là, à la lisière de la forêt de Mörkret, que vit Myra, une adolescente dont la soeur Ella a disparu un an plus tôt. C’est aussi dans cette forêt que le cadavre d’une jeune fille non identifiée est retrouvé. L’inspectrice Pirjo est envoyée sur place pour résoudre l’affaire, aidée de la police locale. Mais au fil de ses recherches, les suspects se font de plus en plus nombreux, et Manfred, policier à Stockholm, est appelé en renfort. Tandis que Myra prend tous les risques pour mener l’enquête de son côté, les inspecteurs se rendent compte que la disparition d’Ella et la mort de l’inconnue sont liées. Et bientôt, une troisième jeune fille se volatilise… Dans une course contre la montre, les destins de Myra, Pirjo et Manfred s’entrechoquent, révélant une toile de mensonges et de trahisons qui ébranleront leur vie.
Editeur : Calmann-Lévy, 408 pages, date de sortie : 30 avril 2025
Bon, ben, je me concentrerai sur ses précédents que je n’ai pas lus ! Notamment « L’archipel des larmes » 😉
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Un gros coup de coeur pour L’Archipel des larmes ♥️, j’espère que tu aimeras autant que moi.
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Je croise les doigts qu’il n’y ait pas de maraboutage 😉
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😂🤣
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😉
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Ma whislist fait des rondades et des cabrioles 😂. Merci à toi pour la chronique et ta franchise ma Nadia 🙏 😘
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Ta whislist va continuer à faire des cabrioles. Je suis en panne de chroniques face à la chronique mitigée que je dois écrire. 2025, c’est l’année des auteurs que j’aime beaucoup et qui me déçoivent !
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Ah. 😁 J’avoue que de mon côté, ce n’est pas terrible non plus, côté palpitations et excellentes lectures. Des bisitous ma Nadia 😘 🥰
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On va dire que nous traversons une mauvaise période lecture, je croise les doigts pour la suite 😘
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J’espère que ça va passer, je sens la panne de lecture arriver, je n’ai envie de rien dans ma pal. 😭
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oh zut, ne force pas, fais autre chose et attend que l’envie revienne. Je comprends fort bien, quand on a enchainé quelques lectures bof, ça coupe souvent l’envie 😉
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Mais si je ne lis pas, je ne m’endors pas, donc je vais partir sur une relecture sûre, parce que les moutons à compter, c’est lassant et surtout, ça ne fonctionne pas 😁 Des bisitous ma Nadia 😘 🥰
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Choisis une lecture bien lente et soporifique, ça marche super bien pour s’endormir 😉
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Ah non non. Faut que ça me chahute, j’ai donc repris « la Chasse », avec Servaz ❤️
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