La nuit n’est jamais complète – Niko Tackian

La nuit n'est jamais complète-réédition

Précision : cette chronique est sortie en juillet 2017, je la re-publie pour la réédition de ce formidable roman.

Coup de coeur !

Après avoir lu Toxique,  j’avais envie de découvrir au plus vite les autres romans de Niko Tackian et je ne regrette pas le voyage.

Si je devais résumer La nuit n’est jamais complète en sept mots, je dirais :
Déstabilisant, Captivant, Hypnotisant,
Envoûtant, Suffocant, Eblouissant, Angoissant.

Je l’ai lu d’une traite, durant une nuit d’orage, entortillée dans mes draps, en immersion totale, entrain de guetter l’apparition des gros yeux jaunes dans ma chambre.  Jouissance absolue !

Une citation d’Elisabeth Kübler-Ross au début d’un polar, étrange ou paradoxal me direz-vous. Comme le titre faisant référence au poème de Paul Eluard.  J’ai aimé d’emblée.

La nuit n’est jamais complète est un huis clos oppressant dans l’immensité du désert, c’est vraiment pas banal.  Dès les premières pages, l’auteur nous happe dans sa toile et nous enferme dans un cauchemar pour jouer avec nos peurs et distiller une angoisse qui ne nous lâchera pas.  Aucun moment de répit n’est offert dans ce suspense intense.   Nous oscillons à la frontière entre fantastique et réalité dans un mystère s’épaississant au fil des pages.

Niko Tackian nous fait ressentir comme personne cette ambiance suffocante et lourde tant son écriture est précise et visuelle, j’ai eu l’impression de regarder un film tout en lisant.  Une histoire impossible à raconter,  juste une expérience très forte à vivre.

Pas un seul instant, on arrive à deviner où l’auteur va nous emmener.  Il nous balade dans un voyage initiatique au coeur de nos peurs, quand nos nuits sont peuplées de cauchemars.  Une ode à la vie.  La vie côtoie la mort ou est-ce l’inverse ?  Et au milieu de tout ça, une très belle relation entre Jimmy le père et sa fille Arielle, fort touchant.

Le final, ah le final… tellement imprévisible avec une grosse dose d’émotions, scotchée comme après un terrible choc frontal.

J’ai adoré !

Niko Tackian a vraiment un énorme talent. Si vous n’avez pas lu ce roman lors de sa sortie, c’est le moment de le découvrir !

Je remercie chaleureusement les éditions Calmann-Lévy pour leur confiance.

Quatrième de couverture

UN HUIS CLOS SUFFOCANT À CIEL OUVERT

Un désert de rocaille écrasé par le soleil. La route à perte de vue. Arielle et Jimmy parcourent le bitume de ce paysage hostile au volant de leur vieille Ford, vers une destination mystérieuse. Mais quand le père et la fille tombent sur un barrage de police et sont obligés de passer la nuit sur place, tout dérape…
Ils se réveillent abandonnés, naufragés de l’asphalte, avec trois autres rescapés. À quelques kilomètres de là, deux immenses tours métalliques se dressent, cadavres rongés par la rouille et le temps. Quelques maisons en tôle froissée se serrent pour se protéger du vent. Cette mine désaffectée sera leur refuge. Ou leur pire cauchemar… Car sont-ils vraiment seuls ?

(Re)Découvrez La nuit n’est jamais complète, un thriller terrififiant et addictif !
Écriture visuelle, scénario fificelé à la perfection, final déstabilisant : tout ce qui fait la force de Niko Tackian est déjà présent dans ce texte enfifin réédité et accompagné d’une préface inédite de l’auteur.

Editeur: Calmann-Lévy, 270 pages, date sortie (réédition)  17 mai 2023

3 commentaires sur « La nuit n’est jamais complète – Niko Tackian »

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