Giles Daoust et Cristophe Bec au scénario. Stefano Raffaele au dessin.
Deuxième tome, suite et fin du dyptique SPIDER. Nous retrouvons Charlie, la flic entrain d’infiltrer une dangereuse organisation criminelle qui distribue une drogue inédite, on avale une araignée vivante remplie d’un adjuvant secret, l’addiction est immédiate, les effets secondaires ravageurs modifient l’ADN et transforment le corps de façon irréversible. Charlie tente de démanteler le réseau, son infiltration s’est tellement bien passée qu’elle a plongé profondément dans le piège de la dépendance, nous assistons à sa descente aux enfers.
Ce deuxième opus bascule complètement dans l’horreur, entre hallucinations, cauchemars et arachnides. Il surprend un peu moins que la première partie même si quelques belles surprises sont au rendez vous. Les dessins de Stefano Raffaele sont toujours aussi magnifiques, le découpage et les doubles pleines pages saisissent et coupent le souffle par moment. La mise en couleurs est plus que réussie, nous donnant à voir des décors glauques, des bas fonds, des friches industrielles, une église abandonnée.
L’enquête reste bien prenante présente avec sa dose de suspense, mais elle cède la première place au fantastique et à l’horreur. Je reste un peu sur ma faim avec la fin.
Je remercie chaleureusement les éditions Soleil pour leur confiance.
4ème Couverture
La plongée aux enfers se poursuit pour Charlie, la femme flic qui doit lutter contre ses propres addictions et tenter de percer le mystère de l’origine de la ravageuse drogue nommée Spider. Dans les méandres de Détroit, devenue un no man’s land mortel, l’enquête de Charlie prend bientôt une dimension cauchemardesque.
Editeur : Soleil, 56 pages, date sortie : 24 février 2021
Trop belle la couverture et l’histoire me plaît 👍
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Le graphisme est sublime, mais on flirte plus avec l’horreur que le thriller 😉
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