OUI ? NON ?

Mes déceptions, lectures mitigées ou abandons – NOVEMBRE 2019

La chronique OUI ? NON ? est une nouvelle venue sur le blog depuis quelques mois.
Des minis retours en quelques lignes sur mes déceptions ou lectures mitigées. Vos retours sont nombreux et très enthousiastes, vous aimez cette formule, donc je continue à la publier tous les mois ou tous les deux mois.

J’assume entièrement mes déceptions, mon humble avis est tout à fait subjectif et n’est pas parole d’évangile.  Je ne remets nullement en question les qualités du roman, j’ai bien trop de respect pour les auteurs. Disons que je suis juste « passée à côté » de l’histoire, de l’univers de l’auteur, de l’écriture, etc… ou que je n’ai pas été touchée, que j’ai été déçue…. allez savoir !

 

J’ai découvert l’auteur avec sa trilogie Will Piper (Le livre des morts, Le livre des Ames et Le livre des prophéties) et j’ai beaucoup aimé son savant mélange d’ésotérisme et d’aventures.

En ouvrant Le livre des vierges, je salivais à l’idée de découvrir quel terrible secret se cache derrière ces trois miracles incroyables ? Le scénario laissait présager le meilleur. Au final, une belle déception !!! Le livre se lit bien,   l’histoire est prenante par moment, si on oublie les longueurs du milieu et le manque de tension évidente. L’auteur sort ses gros sabots et l’artillerie lourde des clichés, des facilités de scénario, on voit venir la fin à 100 mètres. Glenn Cooper est bien en dessous de son meilleur niveau, il n’a pas dû être touché par la grâce divine au moment de chercher l’inspiration.

 

4ème Couverture

Dans trois pays différents, trois adolescentes tombent enceintes. Toutes se prénomment Marie, toutes sont catholiques et elles sont… vierges ! Intrigué par ces grossesses impossibles, le Vatican missionne Cal Donovan, éminent professeur de religion à Harvard, pour trouver une explication.
Mais avant que Donovan ait pu commencer ses investigations, les trois jeunes filles disparaissent soudainement. Ont-elles été enlevées ? Leurs vies sont-elles en danger ? Le mystère s’épaissit encore lorsque la mère d’une jeune fille est retrouvée assassinée et un prêtre de leur entourage kidnappé.
Une véritable conspiration semble être à l’œuvre. Quelle est cette société occulte qui est prête à faire couler le sang pour arriver à ses fins ? Certains ne reculeront devant rien pour s’emparer d’un pouvoir immense… et redoutable.
Editeur : City Editions, 416 pages, date sortie : 13 novembre 2019

 

 

UNE BLOGUEUSE TRES EN COLERE !!!

J’ai longtemps hésiter à vous parler de cette lecture, mais bien réfléchi, je n’ai pas envie de me taire !  Avant toute chose, je précise que je suis une grande fan de Karine Giebel. C’est un coup de gueule que je pousse après avoir lu cette histoire !  Un roman à classer dans la dark romance.
Je précise que ce n’est pas la violence qui m’a choquée. Les romans de l’auteure sont toujours noirs et violents, mais jusqu’ici ils dénonçaient des faits de société. La violence et la noirceur, j’ai l’habitude dans mes lectures et cela passe très bien.
Ici, c’est très différent. C’est le message nauséeux que je ne cautionne pas !!!
Comment ne pas ressentir un énorme malaise face à ces propos choquants qui légitiment l’oppression de la femme, la supériorité de l’homme ?
Comment ne pas ressentir un dégoût face à ce discours inadmissible qui fait l’apologie du viol ?
La 4ème de couverture nous parle de la passion selon Giebel.  552 pages de viol, de violence, d’humiliations, de perversion, d’obsession, de mutilations et de brutalités. 552 pages qui nous disent « tout ça n’est pas grave… c’est de l’Amour ».  Dites moi, elle est où la passion ?
Et pour rajouter une couche finale, il y a la dernière page…. et les mots prononcés par Laetitia.
Patientez, je sors vomir et je reviens !
J’ai envie de demander à Karine Giebel si elle a parlé avec beaucoup de femmes victimes de violences et s’il y en a une qui prononcerait les mots de la dernière page et qui aurait un tel souhait ?
Ces messages sont tout simplement abjects. Dans une actualité de plus en plus brûlante, à l’heure où on parle tant de féminicide, où les consciences s’éveillent doucement et où les choses commencent à bouger sensiblement. Et qu’on ne me dise pas que c’est une fiction, toute fiction à une portée « politique ».
Un roman qui fait couler beaucoup d’encre, qui divise et fait le buzz !
Il y aurait tant d’autres choses à dire mais je préfère en rester là.

4ème Couverture

Personne n’est assez fort pour la vivre.
Personne n’est préparé à l’affronter, même si chacun la désire plus que tout.
La passion, la vraie…
Extrême.
Sans limites.
Sans règles.

Cette nuit, c’est le patron des Stups, le commandant Richard Ménainville, qui doit confesser son addiction et répondre de ses actes dans une salle d’interrogatoire. Que s’est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ? Interrogée au même moment dans la salle voisine, Laëtitia se livre. Elle dira tout de ce qu’elle a vécu avec cet homme. Leurs versions des faits seront-elles identiques ?
La passion selon Karine Giebel… conduit forcément à l’irréparable.
Editeur : Belfond, 552 pages, date sortie : 21 novembre 2019

5 commentaires sur « OUI ? NON ? »

  1. Je viens de terminer le livre de Karine Giebel et je suis partagé. Durant ma lecture, j’étais dans le même état que toi, révolté ! Mais en même temps, est-ce que certaines relations (homme toxique, femmes battues…) ne révèlent pas l’aveuglement amoureux ou passionnel de quelques femmes… ce serait le message du livre…il faut que je prenne du recul avant de chroniquer ce livre!

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  2. Enfin ! C’est seulement le deuxième avis négatif que je lis contre des dizaines d’avis dithyrambiques. Je partage tout à fait votre avis. J’ai abandonné après 150 pages environ, la nausée était trop forte.
    Justifier la violence par la passion, ce n’est pas lisible ou audible pour moi. Rien n’excuse ça si ce n’est la folie. Et faire dire à la narratrice qu’elle y a pris un plaisir fou, cela me choque au plus haut point.
    C’était mon premier Giebel et ce sera mon dernier. Je n’ai pas été charmée par l’écriture en plus.

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    1. Je n’aime pas écrire ce genre de retour mais en créant le blog, j’ai promis la plus grande transparence, par respect pour les personnes qui me suivent. Concernant ce dernier Giebel, il est très à part, je trouve, j’ai aimé la plupart de ses romans.

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