Je suis innocent – Thomas Fecchio

Un premier roman et un coup d’essai réussi qui nous réserve de belles surprises.

Nous sommes dans une bonne enquête policière avec des flics, un juge et un criminel récidiviste.

Un meurtrier accusé à tort va mener l’enquête pour prouver son innocence, avouez que ce n’est pas banal comme histoire. Tout l’accable, il est le suspect idéal pour les flics, juge, médias et opinion publique.  Seul un jeune policier, Germain, croit en son innocence.

Une construction originale qui ne cesse de nous balader, une intrigue simple mais portée à merveille par les deux personnages principaux. Boyer, le criminel violeur récidiviste et Germain, le jeune policier assez naïf qui mène sa première grosse enquête.

Nous pénétrons profondément dans la tête du meurtrier et nous suivons pas à pas son enquête, menée avec toute la force, la violence et la rage qui l’habite.  Certaines scènes sont d’ailleurs assez hard. L’auteur dynamise son récit en alternant sans cesse les points de vue, des flics, de la justice et du criminel.

Une fin en demi teinte qui nous interroge sur la Justice et le système.

Au final, hormis quelques petites longueurs, répétitions et détails inutiles (n’oublions pas que c’est un premier roman), une très belle découverte.

Thomas Fecchio, c’est de la graine de talent… à suivre assurément !

Je remercie chaleureusement l’auteur pour sa confiance.

4ème Couverture

Six heures du matin. Des hommes armés déboulent dans la chambre de Jean Boyer. Dans un état de semi-conscience, le quinquagénaire a le temps d’apercevoir leurs brassards siglés « police ». Mauvais signe, surtout pour lui, ex-taulard relâché après trente ans passés derrière les barreaux. Ses crimes ? Meurtre et viols à répétition. Ce jour-là, c’est le capitaine Germain qui lui passe les menottes. Le cadavre de Marianne Locart, une étudiante originaire de Soissons, a été retrouvé enterré près du domicile du suspect, un bras sortant de terre. La première victime de Boyer avait subi le même sort. Pour la Justice, pour les médias et pour les politiques, le récidiviste devient le suspect idéal. Pourtant, Germain doute de la culpabilité de l’interpellé qui ne cesse de répéter « Je suis innocent ». Mais l’engrenage est enclenché. À ce stade, Boyer n’a plus qu une solution pour s’en sortir : débusquer le meurtrier de Marianne.

Editeur: Ravet-Anceau, 304 pages, date sortie: 2 février 2017

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.