J’avais beaucoup aimé son premier livre « Ne pars pas sans moi », j’ai ADORE « La fille idéale ».
En lisant, la 4è couverture, vous penserez peut être que l’histoire n’a rien de spécial, sa construction très originale et vertigineuse vous feront changer d’avis.
Un des meilleurs polars psychologiques de ces derniers mois.
Un huis clos assez théâtral de 450 pages pendant lesquelles l’auteur nous tient en haleine, nous mène par le bout du nez, ne cesse de nous surprendre et attise sans cesse notre curiosité. Imaginez… la plus grande partie de l’histoire se déroule dans une cuisine. L’air de rien, sans beaucoup d’action, c’est terriblement addictif, d’une rare intensité, on ne s’ennuie pas une seule seconde.
Une narration à plusieurs voix, chaque chapitre est consacré à un personnage qui s’exprime et raconte à la première personne, on alterne sans cesse du présent au passé, ce qui rythme parfaitement le récit. Par petites touches la psychologie des protagonistes est décrite avec finesse. Pas à pas, leur vie et leurs états d’âme se dévoilent sous nos yeux, avec des révélations surprenantes sur des lourds secrets de famille. Nous avons vraiment l’impression d’être assis avec eux dans cette cuisine entrain de les écouter parler.
La plume de Gilly MACMILLAN est magnifique et très littéraire.
Le suspense est distillé au compte goutte, la tension présente dès les premières pages monte crescendo au fil du récit jusqu’à l’énorme retournement de situation. Ouf, la pression se relâche quelque peu, le temps de respirer… pour remonter en flèche jusqu’à la toute fin. Un final brillant et inattendu, qui nous met une bonne claque !
Vous aimerez à fond ou vous détesterez mais tentez l’expérience pour sortir des sentiers battus.
4ème Couverture
Zoe est la fille idéale : élève brillante, enfant modèle, musicienne talentueuse… Pourtant, l’adolescente cache un lourd secret : quelques années auparavant, elle a été à l’origine d’un tragique accident.
Zoe tente à présent de se reconstruire. Sa mère, Maria, et elle ont emménagé dans une autre ville. Maria s’est remariée avec un homme qui ignore tout de leur passé. Pour la mère, l’accident et ses répercussions n’ont plus aucune place dans le cocon de la » famille idéale » qu’elle a créée.
Le soir où Zoe doit donner le concert pour lequel elle se prépare depuis des mois, la nuit tourne au cauchemar et un meurtre est commis. Alors que tous essayent de comprendre les raisons de ce crime, Zoe sait que la vérité n’est jamais aussi simple que l’on pourrait le penser et que les apparences sont souvent trompeuses.
Editeur: Les Escales (Escales Noires), 450 pages, sortie le 4 mai 2017