Une découverte pour moi, suite aux avis dythirambiques lors de sa sortie.
Ce livre m’a mise mal à l’aise.
Tout à la fois roman noir historique, biographie, documentaire.
Il m’a fallu 50 pages pour entrer dans l’histoire de Léon Sadorski, flic modèle, salaud de la pire espèce, pétainiste, antisémite… impossible de lui trouver un gramme de sympathie. Nous sommes complètement plongés dans le Paris de 1942, tout y est décrit et reconstitué dans les moindres détails. L’auteur a abattu un extraordinaire travail de documentation.
Mais voilà… trop de détails, trop de longueurs finissent par nous perdrent et tuent le rythme du récit. Dans la deuxième partie, je me suis ennuyée dans ces longues descriptions, ces répétitions, ces listes interminables qui n’apportent rien.
Je n’avais qu’une envie, le terminer au plus vite pour passer à autre chose. J’ai aimé le fond mais la forme m’a dérangée.
Je reste mitigée sur ma lecture, avec un goût amer en bouche.
4ème Couv.
Le pire des salauds, le meilleur des enquêteurs.
Avril 1942. Au sortir d’un hiver rigoureux, Paris prend des airs de fête malgré les tracas de l’Occupation. Pétainiste et antisémite, l’inspecteur Léon Sadorski est un flic modèle doublé d’un mari attentionné. Il fait très correctement son travail à la 3e section des Renseignements généraux, contrôle et arrête les Juifs pour les expédier à Drancy. De temps en temps, il lui arrive de donner un coup de main aux Brigades spéciales, d’intervenir contre les » terroristes « .
Mais Sadorski est brusquement arrêté par la Gestapo et transféré à Berlin, où on le jette en prison. Le but des Allemands est d’en faire leur informateur au sein de la préfecture de police… De retour à Paris, il reçoit l’ordre de retrouver son ancienne maîtresse, Thérèse Gerst, mystérieuse agent double que la Gestapo soupçonne d’appartenir à un réseau antinazi.
Après le succès de Monsieur le commandant, Romain Slocombe nous entraîne dans les abîmes de la collaboration et de la mauvaise conscience française.
Editeur: Robert Laffont, La bête noire, sortie le 25 août 2016, 512 pages