
Deuxième partie de la duologie SANS SOLEIL, intitulée Le roi des ombres. C’est une seule et même histoire scindée en deux, il est donc indispensable d’avoir lu la première moitié (Disco Inferno) pour aborder celle-ci.
Nous sommes en 1986, quatre ans après la fin de la première partie. L’enquête est officiellement close pour les autorités. Les trois personnages principaux, Patrick, Heidi et Ségur, ont chacun repris leur vie jusqu’au jour où un drame brutal les réunit. L’horreur ! Le trio, persuadé que le véritable tueur est toujours à l’oeuvre, va reprendre la traque.
L’ambiance de cet opus est radicalement différente. Exit les dancefloors parisiens, les lumières et les paillettes, embarquement pour Tanger, puis l’Afrique et ses forêts et Haïti pour remonter aux origines du Mal sur les traces du tueur à la machette et aussi comprendre les origines du Sida.
Ce deuxième tome au goût prononcé d’aventures et de voyages (je pense aux premiers romans de l’auteur) nous prend très vite dans ses filets et nous hypnotise. On se laisse envoûter par ces contrées lointaines, par la chaleur, l’ambiance moite et étouffante, c’est superbement documenté avec la bonne dose de descriptions et de détails pour nous immerger sans jamais nous ennuyer.
Brut, viscéral et fort pimenté !
La quête vire à l’obsession pour Patrick, il nous entraîne avec lui dans sa traque hallucinée. L’enquête complexe palpite de tous les côtés, elle monte en puissance et en rythme au fil des chapitres. Le danger rôde et se rapproche. On s’enfonce au coeur du Mal et de la noirceur, là où la violence s’exprime sans limite. Certaines scènes sont d’une force incroyable et dans les derniers chapitres, le suspense s’intensifie au même rythme que la tension. L’étau se resserre autour du tueur et on découvre ses véritables motivations. Passionnant !
Disco Inferno et Le roi des ombres, une seule enquête en deux parties, comme les deux faces d’une même pièce. Soudées et inséparables. Différentes et complémentaires ! J’ai retrouvé le Jean Christophe Grangé pur jus des débuts !
Je remercie chaleureusement les éditions Albin Michel pour leur confiance.
Quatrième de couverture
Années 1980 : sur les dancefloors parisiens, c’est la mort qui mène la danse. Embarquez avec Jean-Christophe Grangé pour une quête hallucinée sur les traces du mal…
Un meurtrier peut en cacher un autre. C’est vieux comme le mal. Dans l’ombre d’une affaire résolue, une sourde étincelle brille encore… Des ruelles de Tanger aux ténèbres de la forêt africaine, la chasse continue, remontant jusqu’au crime fondateur.
Editeur : Albin Michel, 400 pages, date de sortie : 15 janvier 2025
Ça fait plaisir de te lire si joyeuse ma Nadia 😘. Si c’est le Grangé des débuts, je valide. Merci à toi pour la chronique 🙏 😘. Des bisitous 😘 🥰
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Tu peux valider, après tu verras des retours mitigés, JC Grangé divise toujours les lecteurs et il n’est pas le seul.
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C’est vrai mais les premiers c’était du topissime.
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Il me faut me plonger dans ce second tome qui semble différent du premier . Merci pour ce retour qui redonne envie !
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Oh oui, si tu as lu le premier, n’hésite surtout pas !
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Je viens de finir le tome 1 Disco Inferno 😉
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♫ (Burn, baby, burn) burn that mother down
(Burn, baby, burn) disco inferno, yeah
(Burn, baby, burn) burn that mother down (burnin’!) ♪
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j’avais oublier que tu chanter bien ! 😂🤣🤣
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The voice me voudrait, mais je chante trop bien, ça va faire des mécontents 😆
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Et alors, tu as aimé ?
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L’auteur des débuts comme au bon vieux temps de « les rivières pourpres » ?? Bon, j’en ai marre, tu me tentes trop, il faudra que je lise ce diptyque !
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Dans le deuxième tome, il y a un côté « Les rivières pourpres »…. le premier quant à lui est fort différent !
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Ok, je vais essayer de retenir 🙂
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