Ainsi font font font – M. J. Arlidge

Je me suis vite attachée à Helen Grace, jusqu’à devenir une inconditionnelle de cette héroïne au caractère si trempé. Mais l’an dernier, sa onzième aventure Quand le chat n’est pas là… m’a déçue. Je me suis un peu ennuyée et je terminais ma chronique avec ces mots : « … Mais il manque le piquant et l’originalité des épisodes précédents. Je me pose des questions : M.J. Arlidge a-t-il abattu toutes ses cartes ? Le prochain épisode relèvera-t-il la série à son meilleur niveau ? Où est-ce le moment de dire au revoir à Helen Grace ? ». La majorité des retours honnêtes allaient d’ailleurs dans ce sens. C’est le piège de toutes les longues séries, elles utilisent souvent les mêmes rouages et finissent par lasser les lecteurs. Difficile de dire au revoir à Helen Grace, je l’aime trop, j’ai décidé de lui donner une dernière chance.

Et comme j’ai bien fait ! Car M.J. Arlige est loin d’avoir dit son dernier mot ! Il a accompli une véritable prouesse avec ce douzième tome, un tour de force pour nous offrir une excellente intrigue qui relève le niveau de la série.

La ville de Southampton est sur le point d’imploser, une guerre des gangs sévit dans les rues, répandant le chaos partout. Les forces de police, assiégées de tous côtés, sont sur le front pour tenter de mettre fin à cette violence. Les équipes sont mobilisées, tous les efforts concentrés sur cette affaire et voilà qu’une mère vient déclarer la disparition inquiétante de sa fille Naomi. La police n’a pas de temps à perdre sur une banale fugue, ils ont d’autres chats à fouetter. Mais Helen Grace, sensible au discours de la mère, décide de se fier à son feeling. Elle va enquêter en secret, en désobéissant à sa nouvelle patronne, la commissaire divisionnaire Holmes.

Helen Grace, plus déterminée que jamais, se lance corps et âme dans véritable course contre la montre pour tenter de retrouver Naomi. Ses recherches mettent en lumière d’autres disparitions de jeunes filles, mais elle est loin d’imaginer l’effroyable vérité qui l’attend. Une immersion totale dans cette enquête haletante vécue de l’intérieur aux côtés d’Helen et de la fidèle Charlie. La noirceur des thématiques abordées donnent froid dans le dos, mais je ne peux hélas pas vous les dévoiler ni vous dire un mot de plus sur l’enquête sous peine de spoiler l’histoire.

Addictif… le mot est faible !

Une fois de plus M. J. Arlidge jongle à merveille avec les codes du polar. Dans cet épisode, on retrouve sa marque de fabrique mais avec un petit plus : les personnages occupent la première place, Helen Grace est plus fascinante que jamais et l’intrigue est beaucoup plus resserrée autour d’eux. La construction est très efficace, on alterne entre les chapitres consacrés à l’enquête, nerveux et dynamiques et ceux axés sur Naomi, plus angoissants. Le mélange des deux nous plonge dans une tension psychologique à couper le souffle, une intensité émotionnelle de tous les instants avec des pics d’adrénaline au passage. Le suspense va crescendo, les nombreux rebondissements et le rythme effréné ne nous offrent aucun répit, les chapitres ultra courts se terminant par des cliffhanger transforment la lecture en un redoutable page-turner, impossible à lâcher.

Ainsi font font font est tout simplement excellent !

Amis d’Helen Grace, préparez-vous pour le cliffhanger final !!!

Je remercie chaleureusement les éditions Les Escales pour leur confiance.

Quatrième de couverture

Une ville sur le point d’imploser.
Une mère au bord du gouffre.
Un cauchemar auquel seule Helen Grace peut mettre fin.

Une guerre des gangs fait rage dans Southampton, les forces de l’ordre sont attaquées de toutes parts. C’est dans ce contexte chaotique que disparaît Naomi. Contrairement à la police, sa mère est sûre qu’elle n’a pas fugué. Devant le désarroi de cette femme, Helen Grace décide de désobéir à sa hiérarchie pour l’aider à retrouver sa fille.

Enquêtant en secret, Helen soulève des questions de plus en plus troublantes et remonte la piste de plusieurs disparitions inquiétantes. Il semblerait que la vérité se cache bien plus près qu’elle n’aurait jamais pu l’imaginer…

Editeur : Les Escales, 432 pages, date de sortie : 6 février 2025

10 commentaires sur « Ainsi font font font – M. J. Arlidge »

  1. Je suis une inconditionnelle dHelen Grace ces intrigues sont toujours tortueuses, je les ai tous lus jusqu’à celui ci …. Quand je l’ai acheté, sa couverture rouge m’a étonnée alors que toutes les autres sont noires,….j’ai compris à la fin du livre ….

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