Bienvenue à Cotton’s Warwick – Michaël Mention

Bienvenue en enfer !

Bienvenue dans ce conte apocalyptique !

Accrochez vous bien, on embarque pour le trou du cul du monde, un bled au fin fond de l’Australie, où la température monte à plus de 50° à l’ombre et où vivent 17 personnes. 16 hommes dégénérés et une femme, toutes les autres se sont suicidées.

Les dégénérés passent leurs journées à chasser, se saouler, violer et tuer, quel programme !

Un voyage au coeur de la violence, de la folie, de la noirceur, plus noir… tu meurs.

C’est dur, glauque, grossier, macabre, cruel, sauvage.  C’est cru et ça pue.  C’est malsain, putride, dérangeant, cauchemardesque, désespérant.

Et la plume unique de Michaël Mention nous fait tout ressentir à la puissance mille, cela devient insoutenable. Je croyais avoir tout lu en matière de noirceur, je croyais être vaccinée et bien non, il y a pire, bien pire et Michaël Mention me le prouve.

L’histoire débute comme un roman noir avec des meurtres, pour tirer ensuite vers le fantastique et là, j’ai complètement décroché.  Trop, c’est trop !

Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains, âmes sensibles abstenez vous, et un petit conseil, si vous osez le voyage, ne mangez pas avant votre lecture, sous peine de voir votre repas atterrir sur votre bouquin !

Un voyage en enfer dont vous ne sortirez pas indemne.  Vous aimerez ou vous détesterez, mais vous n’oublierez jamais Cotton’s Warwick.

4ème Couv.

Australie, Territoire du Nord. Dans l’Outback, on ne vit plus depuis longtemps, on survit. Seize hommes et une femme, totalement isolés, passent leurs journées entre ennui, alcool et chasse. Routine mortifère sous l’autorité de Quinn, Ranger véreux. Tandis que sévit une canicule sans précédent, des morts suspectes ébranlent le village, réveillant les rancoeurs et les frustrations. Sueur, folie et sang. Vous n’oublierez jamais Cotton’s Warwick.

Editeur: Ombres noires, 251 pages, sortie le 7 décembre 2016

3 commentaires sur « Bienvenue à Cotton’s Warwick – Michaël Mention »

  1. J’adore les adjectifs que tu utilises pour nous prévenir (superbe chronique d’ailleurs, comme toujours) : « C’est dur, glauque, grossier, macabre, cruel, sauvage. C’est cru et ça pue. C’est malsain, putride, dérangeant, cauchemardesque, désespérant. » Me voilà prévenue si un jour l’envie me vient d’emprunter ce livre! Moi qui pensait avoir lu le pire, le summum de la littérature noire avec Gabriel Tallent, Daniel Woodrell, Donald Ray Pollock, William Gay ou encore David Vann…Je vois que bien d’autres surprises m’attendent :-)!

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