
Crédit photo : Pauline DARLEY
Bonjour ma chère Céline,
Je te remercie beaucoup d’avoir accepté de répondre à cette longue interview, je sais que ton temps est si précieux. C’est un cadeau d’une grande valeur que tu offres aux lecteurs de Livresse du Noir et je suis certaine que nous allons passer un très beau moment ensemble.
J’ai préparé ta bibliographie, je la publierai à la fin de cet article.
J’ai pris la liberté d’écrire quelques mots pour te présenter aux lecteurs exilés sur la planète mars depuis quelques années et qui te découvriront en lisant ces lignes.
Aujourd’hui, tout le monde te connaît, ta notoriété a même dépassé les frontières. Avec tes intrigues glaçantes et extrêmement bien ficelées, tu as conquis les lecteurs et tu es devenue en quelques années une voix féminine incontournable, une étoile montante dans le polar français. Tu a su transformer ta fascination pour les méandres de l’âme humaine en une oeuvre saisissante qui décortique à merveille la complexité du mal et explore les zones d’ombre de notre société.
Le métier d’écrivain
Devenir auteure, un rêve de petite fille ? Qu’est-ce qui t’a donné envie d’écrire des romans ? Envie ? Besoin ? Vocation ? Que représente l’écriture pour toi ?
À l’âge de cinq ans, mon rêve était de devenir trapéziste. J’avais un véritable attrait pour la voltige et l’acrobatie, et le monde du cirque me fascinait : je rabattais les oreilles de mes parents avec ça. Tant et si bien que ma mère s’est renseignée sur les voies existantes, mais on remonte là aux années 1980, et il n’existait alors que l’école du cirque d’Annie Fratellini à Paris. Nous vivions dans les Hautes-Pyrénées. Mes rêves de pirouettes professionnelles en sont donc restés là, et je les compensais par la cabriole amateure librement inspirée de Tarzan dans les bois qui jouxtaient la maison familiale…
Le rêve d’écrire a fait jour plus tard dans mon esprit, vers la fin de l’adolescence. J’avais toujours eu le goût de la lecture – parce que cette discipline plus académique que le cirque et les singeries dans les arbres me permettait aussi de vivre des aventures extraordinaires ! Je m’endormais, le soir tard, après avoir lu secrètement sous ma couette grâce à une lampe de poche, et j’inventais mille mondes et mille personnages, devenant une héroïne par le simple pouvoir de l’imagination.
J’ai beaucoup réfléchi à cette question du choix/ besoin/ désir d’écrire, parce qu’on m’a souvent posé cette question… Après plusieurs années à y penser, voilà ce que je crois :
Je crois que mon profond désir d’écrire est né de la conscience aiguë et douloureuse de la perte de l’enfance, de l’insouciance et de l’immortalité. Finis les cabanes dans les bois, les tyroliennes, le karting à moteur, les tremplins de vélo cross, l’indolence des étés sans fin… Bienvenue dans un monde rétréci, celui du champ des possibles : quelle arnaque ! J’ai très rapidement compris que grandir était un marché de dupes : ce qu’on était censé gagner en liberté, on le perdait dans les choses sérieuses, dans les responsabilités, dans les choix d’orientation lourds de conséquences pour l’avenir…
Écrire, pour moi, c’est défier les lois de la réalité, soit en la réinventant, soit en la maîtrisant. Parce que, soyons honnêtes deux secondes, elle est terrifiante la réalité, non ?! Écrire, pour moi, c’est pouvoir faire quelque chose de la violence ou de la beauté d’un monde que je ne maîtrise pas. Plus poétiquement, écrire, c’est continuer de faire exister l’enfant en moi – celui qui invente et (se) raconte une histoire, qui façonne le réel, ou idéalement, le dompte le temps d’un récit…
Pourquoi le polar ? Depuis combien de temps écris-tu ?
Pour qui sait lire entre les lignes précédentes, l’entrée dans l’âge adulte a donc été pour moi d’une violence inouïe. J’ai poursuivi mes études en tentant de naviguer dans un monde hostile et effrayant où il était question de crise pétrolière, de chômage, de précarité… Sensible aux réalités et injustices sociales, j’ai décidé de devenir éducateur spécialisé, une façon comme une autre d’essayer de réparer le monde ! Mais, au fond de moi, né de l’enfant contrarié qui refusait de disparaître, le désir d’écrire frémissait.
J’avais dès l’adolescence souscrit au passe-temps d’écrire : nouvelles, cahiers intimes, pensées et réflexions, poèmes… De mes 20 à mes 30 ans, je poursuivais ce passe-temps, mais il ne me suffisait plus. Mon désir d’écrire devenait plus ample et impérieux, et je caressais secrètement le rêve de devenir romancière. Trouvant ce rêve extrêmement prétentieux, je le réfrénais durant de nombreuses années… Bilan, à 30 ans, j’étais malheureuse, je marchais à côté de mes pompes et j’avais le sentiment d’une vacuité existentielle… Ce sont finalement ces émotions-là qui sont venues à bout de mes dernières résistances : soit je me lançais dans l’écriture, soit je passais à côté de ma vie !
Lorsque je me suis lancée, le polar s’est imposé. Outre mon appétence pour la littérature de genre, je savais que le polar se prêterait à mes ambitions, car il me permettait de construire une intrigue à suspense et ‘’distrayante’’ tout en m’emparant de ce sujet fondamental et insoluble : l’Homme et le Mal.
As-tu d’autres passions que l’écriture ?
J’adore jouer (jeux d’enquête, jeux de stratégie, jeux de lettres, jeux de cartes…) mais je suis très mauvaise perdante.
J’ai une véritable admiration pour les métiers manuels, notamment le travail sur le bois, le fer et le verre : je peux regarder travailler des artisans-créateurs durant des heures sans me lasser.
Rituels d’écriture
As-tu des rituels pour écrire ? Écris-tu tous les jours ? À quel moment ? Où ? En musique ou dans le silence ? Thé ou café ? Papier ou ordinateur ?
Lorsque je suis en phase d’écriture, je me lève très tôt (4 ou 5 heures du matin). J’écris tous les jours dans le silence total, chez moi (de préférence). Je bois beaucoup de café. J’écris sur ordinateur. Je n’utilise le papier que pour jeter des idées ou faire des schémas.
Tes romans
Où et comment trouves-tu l’inspiration ? Pourrais-tu aborder n’importe quelle thématique ? Te fixes-tu des limites à ne pas dépasser ?
Le monde est un vaste terrain d’inspiration pour qui sait observer, analyser, interpréter… Pour trouver matière à écrire, je me tiens souvent assise au bord du monde : pas trop loin, de manière à voir, entendre et ressentir.
Je crois que je pourrais aborder n’importe quelle thématique. La vraie question est de savoir comment ! Quel angle choisir pour traiter de tel ou tel sujet, et quelle voix donner à qui ?
Cela étant dit, j’ai une très faible tolérance à la violence. Je fais partie des personnes qui ne supportent pas les images trop violentes (je n’ai par exemple jamais pu regarder Orange Mécanique – dès la scène de viol, j’ai quitté la salle de cinéma – et je ne me suis jamais risquée à essayer de regarder des films comme « irréversible » ou autres dans ce genre)
En fait, mes seules « limites » s’imposent sans que j’aie besoin d’y réfléchir ou de théoriser : n’ayant aucune appétence pour le trash, je ne vais pas décrire par le menu une scène de torture ou de violences. J’aurais plutôt tendance à suggérer et à laisser le lecteur faire jouer son imagination.
J’imagine que tu fais pas mal de recherches avant de te lancer dans l’écriture d’une histoire ?
Oui, je ne crois pas qu’un écrivain puisse réchapper au travail de documentation. Bien sûr, certains sujets nécessitent plus de recherches que d’autres.
Tout ce qui touche de près ou de loin aux sciences, aux technologies, au numérique… me demandent beaucoup de recherches car je n’y entends pas grand-chose.
Par ailleurs, certains romans nécessitent des recherches historiques, sociales, géographiques, économiques, politiques, ethniques… bref, des recherches contextuelles qui viennent charpenter le récit ou la dynamique psychologique des personnages.
Comment t’organises-tu ? Fais-tu des plans ? Ou improvises-tu au fil de l’histoire. Te laisses-tu embarquer par tes personnages ou connais-tu la fin en commençant ?
Lorsque j’ai commencé à écrire, je démarrais sans plan. J’avais tout de même un point de départ et une destination : c’était comme entreprendre un voyage avec un point de chute, mais sans connaître le trajet. De ce travail d’écriture au fil de l’eau, découlait un autre travail plutôt énorme : élaguer, revenir en arrière pour réajuster, réagencer des chapitres, réécrire des parties pour que l’ensemble soit cohérent et fluide à la lecture…
Aujourd’hui, je n’écris plus sans posséder une sorte de canevas minimaliste, mais suffisant pour moi. Pour reprendre ma métaphore du voyage, j’ai la destination et les gros points d’étape. Cela me laisse la liberté de me laisser surprendre en cours de route par un personnage (réaction, stratégie…) ou un développement inattendu (rebondissement, hypothèse inenvisageable au commencement du livre…), sans pour autant m’embarquer sur des chemins de traverse inutiles.
Je dirais que je suis donc un ‘’plan’’ semi-directif.
La peur de la page blanche, tu connais ?
Oui. De plus en plus. Dès que je termine un livre, si je ne tiens pas de manière certaine mon prochain sujet… La peur de la page blanche s’estompe quand je commence à savoir de quoi je veux parler et comment…
Le succès énorme que tu rencontre auprès du public, les prix que tu reçois… dis-moi, est-ce que cela te met beaucoup de pression sur les épaules ? Tu arrives à rester zen ? Qu’éprouves-tu avant la sortie d’un roman ? Peur, anxiété, excitation… ou rien de tout ça ?
Mon tempérament m’incite à toujours vouloir faire mieux… Je cherche à me renouveler… Je redoute les charentaises mentales… donc, oui, j’ai la pression !
Cependant, plus j’écris, plus je comprends qu’un livre existe par-dessus tout dans le regard du lecteur, et que ce regard est multiple, contradictoire, variable. Mille lecteurs, mille regards ! Ainsi, un même polar peut être le chouchou de certains et être moins aimé par d’autres. Ou bien, un même polar peut donner lieu à des impressions opposées : par exemple, pour Le Cheptel, certains ont préféré l’enquête, d’autres auraient aimé que j’en mette un peu plus sur la communauté prisonnière et moins sur l’enquête, d’autres, encore, se sont attachés à tel personnage et auraient adoré le voir davantage dans le livre…
Bref, sauf four intégral / rejet massif (je prie pour que ça ne m’arrive pas !), je sais que chaque livre possède sa particularité qui le fera être accueilli de manière différente d’un lecteur à l’autre ! Cette réalité m’aide à relativiser. Pour chaque bouquin, je donne le meilleur de moi-même. Une fois qu’il est édité, je sais qu’il ne m’appartient plus et je n’ai plus qu’à croiser les doigts au moment de la sortie ! Cette période est tout à la fois excitante et anxiogène.
Un scoop pour les lecteurs
Quels sont tes projets d’écriture ? Peux-tu nous dévoiler un petit scoop sur ton prochain roman ? Si je ne me trompe pas ce sera le 10ème ?
Oui, ce sera le 10ème ! Et, pour le coup, effectivement, j’ai un petit scoop que je peux dévoiler ici. Comme je l’ai dit plus haut, j’essaie toujours de me renouveler et, pour ce roman-là, je me suis fixée une contrainte pour m’obliger à quitter mon référentiel habituel : une intrigue sans enquête, c’est-à-dire sans le personnage central de l’enquêteur qui collecte les indices et parvient à la résolution.
Le choix d’écrire un thriller a été une vraie source de renouvellement en même temps qu’une vraie source d’emmerdements ! J’ai pris conscience que j’avais acquis des réflexes, une sorte de méthodologie dans la construction de mes intrigues avec l’enquête comme épine dorsale de la narration… et j’ai dû combattre ces réflexes tout le long de mon travail d’écriture (chassez le naturel, il revient au galop !)
Ce travail m’a pris des mois, mais j’ai réussi à faire peau neuve, à inventer des codes narratifs nouveaux, à créer des rebondissements et du suspense par d’autres biais que les miens habituels…
Bref, malgré la galère, je suis très heureuse d’avoir fait ce choix et de l’avoir porté jusqu’au bout, car je viens d’écrire mon tout premier thriller !
La lectrice
Es-tu une grande lectrice ? Noire ou blanche ?
Je lis beaucoup, même si je ne lis pas autant que ce que j’aimerais. Je lis pas mal de polars, mais aussi de la littérature générale et de la SF/anticipation (dystopies, uchronies…)
Ton premier souvenir de lectrice ? Et les premiers auteurs que tu as lus ?
J’ai un vague souvenir de Oui-Oui… En revanche, je me souviens parfaitement du kiff intégral que je vivais en plongeant dans Le club des cinq, Le clan des sept, les aventures de Bennett, Fantômette, ou Alice Détective.
Du coup, je salue bien bas Enid Blyton grâce à qui j’ai plongé dans la lecture ! Merci, madame, je suis certaine que des millions de lecteurs le sont devenus grâce à vous !
Ton dernier coup de cœur ?
C’est un ouvrage de littérature générale : L’école est finie de Maylis Adhémar. Ce roman est superbe et m’a touchée en plein cœur. Il parle évidemment de l’école et des apprentissages. Il parle aussi de l’enfance, de cet âge d’or où l’imagination foisonnante nous permet de vivre mille aventures et de créer mille mondes ! Il parle aussi avec beaucoup de justesse et d’émotions de la perte de l’enfance… J’ai adoré (j’ai même eu les larmes aux yeux).
Trois questions fort indiscrètes
Si tu avais une lampe d’Aladin, quels seraient tes trois vœux ?
J’ai bien pris le temps de réfléchir et je réponds très honnêtement ceci :
- Moins de guerres, moins de sang versé, moins de haines, moins de souffrances ici-bas (c’est très compliqué, étant donné la nature humaine, mais bon, Aladin a plein de pouvoirs, non ?!)
- L’épanouissement (bien-être, équilibre, amour) pour ceux qui me sont proches et moins proches
- Trois vœux supplémentaires à égrener selon les réalités qui pourraient se présenter à moi (on ne sait jamais, autant garder quelques atouts dans la manche ! Et puis, le troisième vœu de ces trois vœux de plus pourrait être de pouvoir en faire trois supplémentaires… non ?!)
Si tu te retrouvais face à Dieu, qu’aurais-tu envie de lui dire ?
Merci ? Merci parce que, malgré les souffrances inévitables liées à la condition humaine, je suis en vie, en bonne santé, que je suis née dans un pays libre, que je n’ai pas connu la faim, le froid, l’extrême pauvreté, la violence des guerres, que je suis aimée et entourée, que j’ai l’immense chance de vivre de ma passion, que ma vie a du sens chaque matin où je me lève…
On te propose de te réincarner, quel serait ton choix : un personnage célèbre ? un animal ? un végétal ?
Je choisirais sans nul doute de me réincarner dans la peau d’un héros de fiction, ce qui me permettrait de vivre mille aventures sans risquer ma vie, puisque je choisirais bien sûr un héros invincible : Arsène Lupin (pour le panache, les voyages dans le monde et l’art de la facétie) ou Robin des bois (pour la justice sociale) ou encore Miss Marple (pour les énigmes à résoudre de cette manière si british)
Si tu étais
Un moment dans la journée : L’aube.
Une couleur : le violet.
Un lieu : Poudlard
Un paysage : la chaîne des Pyrénées enneigée
Un objet : une baguette magique
Un animal : une panthère noire
Un livre : le livre magique « L’histoire sans fin » dans L’histoire sans fin
Une citation : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » Mark Twain.
Un personnage célèbre : cf, question précédente
Les louves du Polar
Comment le collectif a-t-il évolué depuis sa création ? Etes-vous plus nombreuses à en faire partie ?
Le collectif a rapidement atteint les 31 membres, et nous avons bloqué le compteur : nous ne pouvons pas procéder à de nouvelles admissions car le travail que cela requiert est trop important !
Cependant, nous œuvrons à donner le plus de visibilité à toutes les autrices du Noir, qu’elles soient ou non membre du collectif. Nous mettons en avant les différentes parutions, nous transmettons aux libraires partenaires de nos opérations « vitrines des louves » une liste non exhaustive de polardeuses françaises, nous ouvrons nos dédicaces en librairies à des autrices non-louves…
Plus le collectif s’installe dans la durée, plus nous cherchons à agrandir notre base de librairies et médiathèques partenaires : si les femmes autrices sont mieux identifiées par ces partenaires-là, elles seront mises en lumière, valorisées, et davantage repérées par les lecteurs.
Quels sont les prochains projets du collectif ?
Nous avons bénéficié du soutien de Pocket pour la parution récente (juin 2025) d’un premier recueil de nouvelles dont les bénéfices seront reversés à une asso luttant contre la précarité étudiante. Ce recueil a permis de faire le focus sur le collectif des louves, mais aussi de mettre en avant des autrices du collectif moins connues que d’autres au travers d’un ouvrage en poche largement diffusé et à toutes les autrices participantes de bénéficier d’une plus grande visibilité auprès des lecteurs.
Nous réfléchissons à l’idée de proposer un second recueil en 2026 ou 2027.
Comment vois-tu dans un avenir proche la place des femmes dans le polar français ?
Je la vois plus égalitaire, même s’il y a encore beaucoup d’écart à réduire ! Je note que les prix littéraires (tant dans la sélection que dans les attributions de prix) concernent de plus en plus de femmes et je m’en réjouis.
Les femmes représentant environ 40% de la production annuelle de polars français : je souhaite une visibilité proportionnelle ! Les louves travaillent d’arrache-pied à atteindre cette égalité : leur énergie, leur sororité et leurs ressources parviendront à réduire l’écart français H/F.
Un petit mot pour la fin ?
Il sera simple : je te remercie, Nadia, pour ton amitié depuis mes tout débuts et pour ta patience depuis un an. Car oui, cette ITW attend depuis un an sur ma table ! J’ai fait passer l’écriture avant cette ITW, et ce durant une année de challenge pour moi puisque je viens d’écrire mon premier thriller…
Bibliographie
- Voulez-vous tuer avec moi ce soir ? (2014)

Série Eloïse Bouquet
- La fille de Kali (2016)
- Le cheptel (2018) -Prix du meilleur roman francophone festival Polar Cognac -Prix de l’Embouchure festival Toulouse Polars du Sud
- Double amnésie (2019)
- Le cercle des mensonges (2021) -Prix de l’Alsace DNA Festival Sans Nom Mulhouse




Série Louise Caumont
- Matrices (2022)
- Précipice (2023)
- Châtiment (2024)
- La mue (2025)




Un auteur qui au fil du temps ne me déçois pas
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Elle bonifie avec les années, comme le bon vin 😉
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Bravo pour cet intervieuw.
Intéressant de découvrir le cheminement de l’écriture de l’auteure.
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Je suis vraiment très contente de pouvoir offrir cette ITW, un moment privilégié avec Céline et la découverte d’un petit bout de son univers ♥️
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Un portrait qui correspond bien à l’image que je me faisait de l’auteure 😉
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Je suis tellement contente de partager ce moment avec Céline, un petit bout de son univers ♥️
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merci à vous deux, très intéressant.
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Merci beaucoup, c’est un grand plaisir pour moi !
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Encore merci du fond du cœur, Nadia!
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Je te remercie aussi du fond du coeur Céline… merci d’avoir ouvert la porte sur ton univers et ton intimité ♥️
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Merci d’avoir partagé ce moment que je suis sûre était passionnant. Cet interview me permet de découvrir un peu cette auteure que j’adore
une petite info concernant le Thriller annoncé ? J’en bave déjà car je suis plus thriller que polar🤗 une idée sur la date de sa sortie ?
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Je suis vraiment contente d’avoir pu vous partager cette magnifique ITW, un petit bout de l’univers de Céline. Et pour la sortie de son prochain roman, ce sera début 2026 en janvier ou février mais je n’ai pas encore la date. Vivement !
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