
Premier roman de Patricia Gibney et première enquête de l’inspectrice Lottie Parker.
Quelle sacrée déception !
Je déteste écrire des retours négatifs, j’ai hésité car je sais que c’est le premier roman publié par une jeune maison d’édition. Peu importe, ceux qui me suivent savent que les maîtres mots du blog sont l’honnêteté et la transparence, impossible de vous raconter des bobards.
Une petite ville au coeur de l’Irlande, deux découvertes macabres à quelques heures d’intervalle. Une femme dans une cathédrale et un homme pendu à un arbre. Les deux victimes ont le même tatouage sur la cuisse. L’inspectrice Lottie Parker est chargée de l’affaire. Elle est veuve, mère de trois adolescents et gère son deuil avec l’alcool et les médicaments. Elle jongle comme elle peut entre son boulot et sa vie de maman, l’équilibre est très instable. Lottie est une héroïne imparfaite et plutôt attachante, un mélange de force, de vulnérabilité et de souffrance.
Son enquête la mènera aux portes d’un ancien orphelinat : Sainte-Angèle. Les secrets et ignominies du passé vont être déterrés.
Deux temporalités s’alternent et se font écho tout au long du récit, le présent et les années 70. Patricia Gibney aborde des thématiques bien noires ancrées dans l’histoire de l’Irlande. Les scandales de l’Eglise liés aux foyers pour enfants avec toutes les maltraitances et abus sexuels commis. Le passé et les sombres secrets profondément enfouis, le poids du silence, les traumatismes et les vieilles blessures jamais cicatrisées.
Le roman fait 624 pages ! Dieu que c’est long, d’autant plus que l’intrigue met un temps fou à démarrer. Elle s’étire à l’infini sans véritable retournement. Une enquête très classique, assez prévisible et répétitive, sans grosse surprise, entrecoupée par l’histoire familiale de Lottie. On se noie dans les détails inutiles qui diluent l’ensemble, le récit mériterait d’être fortement resserré (minimum 150 pages de moins) pour gagner en intensité. Un autre détail visuellement fort gênant pour moi, c’est la présentation du texte avec les doubles-triples interlignes.
J’ai eu beaucoup de mal à terminer cette lecture laborieuse mais je me suis fermement accrochée et ouf, la tension monte un peu et le rythme s’accélère dans le dernier tiers. Je vous avoue que je cherche encore « la fin à couper le souffle ! ».
C’est un premier roman et je ne sais pas comment l’auteure a évolué, sa série remporte un vif succès en Angleterre, j’imagine qu’elle plaît aux lecteurs. Si vous aimez l’ambiance irlandaise, les enquêtes policières très classiques, les histoires de famille et les longueurs, ce roman vous plaira à coup sûr !
Je remercie chaleureusement les éditions de L’opportun pour leur confiance.
Quatrième de couverture
« Pensez à vos propres enfants »
D’abord, c’est le corps d’une femme qui est identifié dans la cathédrale de Ragmullin. Puis, quelques heures plus tard, un homme est retrouvé pendu à un arbre, juste en face de chez lui.
L’inspectrice Lottie Parker est appelée pour mener l’enquête sur ces deux disparitions, car les deux victimes semblent liées par un même tatouage sur leur cuisse.
Plus son enquête avance, plus les indices mènent Lottie Parker vers les portes d’un ancien orphelinat à Sainte-Angèle, non loin de Ragmullin. Un lieu sinistre, marqué par des atrocités subies par ses jeunes habitants, que certains préféreraient oublier à tout jamais…
Plus elle progresse, moins Lottie Parker se sent en sécurité. Et si son enquête prenait un tournant plus personnel ?
« Je me demande qui de nous sera le prochain »
Lottie Parker en est persuadée, il ne s’agit pas d’une enquête comme les autres, mais bel et bien d’une affaire singulière qu’elle va devoir mener à son terme, coûte que coûte, pour la survie de ce qu’elle a de plus précieux…
Editeur : Opportun (collection Nisha), 624 pages, date de sortie : 22 mai 2025
C’est vrai que le pitch est prometteur. Tu es allée jusqu’au bout, bravo à toi ma Nadia et merci pour ta franchise. Au suivant. Des bisitous 😘 🥰
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Je me suis tellement forcée à terminer que je suis en panne de lecture depuis plusieurs jours… je lis mes ouvrages médicaux très techniques pour me consoler 😂 C’est la dernière fois que je me force !
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La prochaine fois, abandonne carrément ta lecture. Les pannes, c’est pénible à supporter quand on ne trouve rien à notre goût. J’espère vraiment que ce sera passager. Des bisitous ma Nadia 😘 🥰
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merci pour ce retour. Je l’ai lu il y a quelques années sous le titre « Ceux qui ont disparus » et il ne m’a pas laissé un souvenir impérissable
Bon dimanche
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Dommage, parce que le pithc et les ajouts sur l’image donnaient envie ! Mais en effet, si tu cherches encore où est la fin à couper le souffle… sans doute que la fin couple le souffle parce que le récit est laborieux et que tu as souffert pour le terminer 🙂
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Oh que oui, c’est la dernière fois que je me force sur un bouquin aussi long. Ca m’a causé une panne de lecture !
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Je te comprends tout à fait !
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C’est déjà bien d’avoir eu le courage d’aller au bout et merci pour la sincérité inébranlable 😉
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Je ne sais vraiment pas pourquoi je me suis forcée à le terminer, cette lecture si laborieuse m’a causé une panne de lecture. C’est la dernière fois que je me force, je choisirai le plaisir avant tout ☺️
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C’est clair qu’avec toutes les pépites qui se cachent dans nos PAL, on peut se permettre de lâcher un livre qui n’est pas pour nous !
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Un élément m’a surtout dérangée, c’est le fait que ce roman était considéré comme une sortie de juin 2025 alors qu’il s’agit exactement du même roman sorti sous le titre, Ceux qui ont disparu, en 2018. Contente que ma mémoire ne m’ait pas trahie. Il reste peut-être un premier roman dans cette édition, mais je n’ai pas apprécié le manque de transparence. Dans 7 ans, il sera peut-être le premier roman d’une autre édition!!!!
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Oui je comprends la déception. Mais peu importe l’édition, cela reste le premier roman de l’auteure. C’est juste embêtant quand ils changent le titre à chaque édition, cela apporte de la confusion.
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