Alexis Laipsker, l’auteur sadique qui joue avec les nerfs de ses lecteurs, est de retour avec une intrigue plus machiavélique que jamais. Excellente de bout en bout !

Le premier chapitre donne le ton, ces quelques pages nous scotchent et nous coupent le souffle jusqu’à nous figer. Une scène d’ouverture suffocante. Inoubliable !

Un cinglé enlève ses victimes, il les enterre vivantes et prévient la police quand il ne leur reste que quelques heures à vivre. Daniel Sarkissian est sur l’affaire mais il n’a pas l’ombre d’un début de piste. Le ciel lui tombe sur la tête quand il reçoit un nouveau message le prévenant qu’une jeune femme vient d’être enlevée… c’est Emma, la fille du commissaire Venturi, alias le Cow-Boy. Il lui reste exactement dix-sept heures à vivre avant d’agoniser à petit feu et de mourir par asphyxie.

Un véritable cauchemar pour Venturi mais la procédure doit être respectée, il est écarté de l’affaire, n’ayant pas le droit d’enquêter sur la disparition de sa fille. Il trouvera de l’aide en la personne d’Olivia Montalvert, alias Menthe à l’eau, son alliée de toujours. C’est un bonheur de retrouver le duo de choc si attachant.

Un compte à rebours démarre, chaque minute, chaque seconde compte pour tenter de la retrouver avant qu’il ne soit trop tard. Il faut comprendre pourquoi elle a été enlevée. Est-ce l’acte isolé d’un fou ? Une histoire de jalousie ? Une vengeance ? Emma a-t-elle un lien avec les autres victimes ? La vie de la jeune femme est minutieusement fouillée, elle n’est ni lisse ni rose, des pans cachés sont découverts et de sombres secrets déterrés.

L’heure tourne, le temps presse et l’angoisse monte méchamment. Venturi est prêt à tout pour la retrouver, même à collaborer avec des gangsters. Y parviendra-t-il à temps ?

Terriblement prenant !

La plume percutante et de plus en plus affutée fait mouche. A COUPER LE SOUFFLE, jamais un roman n’aura si bien porté son titre. Ce thriller est absolument redoutable. Une enquête serrée, sur le fil du rasoir, on la vit en direct, du côté des flics et du côté de la victime enterrée. Une minute après l’autre, le compte à rebours s’écoule à toute vitesse, le suspense est infernal et la tension devient intenable. L’immersion est totale, on se glisse dans la peau de la victime, on ressent ses émotions, la peur, l’angoisse face à l’agonie qui arrive et ses sensations corporelles, un véritable supplice jusqu’à manquer d’air. On retient son souffle et les sueurs froides nous envahissent. Tachycardie, sensations fortes et shoot d’adrénaline assurés !

Le rythme effréné bouscule tout sur son passage, c’est une véritable torture de lâcher cette histoire, on reste piégé jusqu’à la dernière page. La délivrance arrive-t-elle à la fin ou pas ?

Plaisir fou de lecture et frissons garantis !

L’essentiel en quelques mots

💯% Page turner
💯% Suspense intenable
💯% Tension extrême
💯% Jubilation intense
💯% A couper le souffle

Deux mises en garde à l’attention des lecteurs

1/ Quand vous commencez ce thriller, prévoyez quelques heures devant vous car vous ne pourrez pas le lâcher.
2/ Pensez à ouvrir légèrement la fenêtre pour avoir de l’air frais, sinon c’est l’asphyxie assurée durant votre lecture.

A couper le souffle peut se lire indépendamment des autres enquêtes du duo Venturi-Montalbert. Aucun souci, toutes les enquêtes sont indépendantes. Pour ceux qui souhaitent les lire dans l’ordre : Les poupées, Hurlements, D’entre les morts.

Je remercie chaleureusement les éditions Michel Lafon pour leur confiance.

Quatrième de couverture

Sous terre, personne ne vous entendra crier

Enlevée. Séquestrée.
Enterrée vivante.
Elle n’a que dix-sept heures à vivre.
Le commissaire Venturi est sur le fil du rasoir.
Plus que jamais. Car c’est sa fille.

Editeur : Michel Lafon, 380 pages, date de sortie : 13 mars 2025