
« Le Jeu de l’âme » est la suite directe de La petite fille sous la neige. S’il peut se lire indépendamment sans aucun problème, sachez qu’il vous dévoilera beaucoup le premier tome avec l’histoire personnelle de Miren, donc à vous de voir.
On retrouve tous les personnages principaux, on va les découvrir plus en profondeur, sous d’autres facettes. La journaliste d’investigation Miren Triggs, son mentor Jim Schmoer et l’inspecteur Ben Miller.
Miren a écrit un livre qui remporte un immense succès, elle fait fait la tournée des librairies pour rencontrer ses lecteurs. En pleine séance de dédicace, un inconnu lui remet une enveloppe contenant la photo d’une adolescente disparue depuis 9 ans, il s’agit de Gina Pebbles, son corps n’a jamais été retrouvé. Un étrange message accompagne la photo « Tu as envie de jouer ? «
Au même moment, la police et l’inspecteur Ben Miller font une découverte macabre, une adolescente crucifiée au fond d’une vieille église abandonnée.
On est vite embarqué dans une double enquête passionnante et très serrée se déroulant sur trois jours. De nombreuses questions se posent et restent sans réponse. Les deux disparitions sont-elles liées ? Qu’est-il arrivé à Gina depuis toutes ces années ?
49 chapitres courts pour un récit à plusieurs voix, alternant essentiellement entre Miren et Miller. Au fil des investigations, des fils se tissent entre les deux disparitions et toutes les pistes sont explorées minutieusement. Javier Castillo a le sens du rythme et du suspense, il maintient le lecteur sous tension avec des sauts temporels et des rebondissements inattendus.
Une école catholique semble être le lien entre les deux adolescentes. Les enquêteurs devront plonger dans les zones d’ombre de cet institut religieux pour tenter d’en percer les secrets bien enfouis. Le poids de la religion et le fanatisme, les abus de pouvoir, les dérives de l’âme humaine, une étrange secte… sont quelques unes des thématiques abordées. Sans oublier le journalisme d’investigation et ses valeurs, la liberté de la presse.
Le récit baigne dans une atmosphère sombre, angoissante et assez noire. Quelques séquences émotions avec la mise en lumière du passé de Miren, les traumatismes et les vieux fantômes qui la poursuivent. Une explosion de révélations dans les derniers chapitres et un final sous haute tension où l’on retient son souffle
Un très bon moment lecture, je ne boude pas mon plaisir mais j’ai préféré La petite fille sous la neige, celui-ci est légèrement plus prévisible.
Je remercie chaleureusement les éditions Albin Michel pour leur confiance.
Quatrième de couverture
New York, 2011. La journaliste d’investigation Miren Triggs reçoit la photo d’une adolescente bâillonnée. Sur l’enveloppe, un message anonyme : « Tu as envie de jouer ? ». En légende, ces mots : « Gina Pebbles, 2002 ».
Gina, portée disparue neuf ans plus tôt dans le quartier du Queens, est-elle encore vivante ?
Simultanément, dans le même périmètre, une autre adolescente est retrouvée crucifiée. Y a-t-il un lien entre les deux affaires ?Miren et son mentor, Jim Schmoer, se lancent à corps perdu dans une double enquête. À la clé : un obscur secret dont la révélation pourrait chasser à jamais les fantômes qui hantent Miren…
Après La Petite Fille sous la neige, best-seller international et série n°1 sur Netflix, Javier Castillo renoue avec ses héros dans un thriller qui nous plonge au coeur d’un jeu macabre, aussi fascinant qu’effrayant.
Editeur : Albin Michel, 416 pages, date de sortie : 28 août 2024
J’ai la petite fille sous la neige dans ma pal. Autant que je fasse les choses dans l’ordre. 😊
Merci à toi pour la chronique ma Nadia. Des bisitous 😘 🥰
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