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Dixième et dernier tome de la série des enquêtes du Département V. Le neuvième épisode se terminait sur un cliffhanger de la mort qui tue, l’arrestation de Carl Morck. C’est mission impossible de vous parler de cet opus sans spoiler, je vais donc essayer de ne pas trop vous en dire.
Pourquoi Carl a-t-il été arrêté ? Parce qu’il a gardé très naïvement une valise dans son grenier, elle appartenait à son ancien partenaire Anker, tué en mission. Carl avait même oublié qu’elle était là depuis des années. Sauf que la valise était bourrée de drogue et d’argent liquide. Accusé de meurtre et trafic de drogue, il se retrouve enfermé au milieu d’autres détenus à la prison de Vestre, sans même pouvoir bénéficier d’une cellule d’isolement. Bienvenue en enfer ! Le chef de la police, Marcus Jacobsen, persuadé qu’il est coupable, ne fait rien pour l’aider.
Comment sortir de ce véritable cauchemar ? Comment faire la lumière sur cette affaire pourrie depuis sa cellule de prison, sans aucun contact avec l’extérieur, excepté son avocat ?
Son épouse Mona et tous les membres du Département V, Rose, Gordon, Assad, vont lui apporter leur soutien infaillible, ils feront tout pour que la vérité éclate et que les vrais coupables tombent.
D’anciens personnages rencontrés dans les tomes précédents reprennent du service pour lui apporter leur aide précieuse. Merette Lynggaard, enfermée pendant six ans dans un caisson hyperbare jusqu’à qu’Assad et Carl la libère. Hardy, l’ancien collègue et ami de Carl, paralysé de la tête aux pieds. Il connaît fort bien la corruption qui règne dans la police Danoise et l’organisation mafieuse qui la contrôle depuis les Pays Bas. Ces mafieux, persuadés que Carl en sait trop et qu’il va parler, ont placé un contrat sur sa tête. Un million de couronnes pour celui qui le tue en prison. Ses jours sont désormais comptés. Le temps presse !
Face à l’urgence et à la gravité de la situation, Assad, Rose, Gordon, Hardy et Mona déploient les grands moyens, ils sont prêts à tout, même à utiliser des méthodes non conventionnelles pour tenter de sauver Carl.
L’intrigue est dense, fouillée et rondement menée. Les nombreuses ramifications dans le passé et les protagonistes qu’on retrouve créent des liens avec les anciens tomes et certaines affaires. Les chapitres courts donnent la parole aux différents personnages, 624 pages captivantes, sans réelle longueur et si le rythme est plus lent dans la première partie, cela ne m’a nullement gênée. On retrouve bien la marque de fabrique de Jussi Adler Olsen : l’intelligence des propos, les personnages fouillés, le cynisme et un brin d’humour, la dimension sociale et l’enquête qu’on suit dans les moindres détails.
Impossible de vous parler du final sans spoiler. Cette excellente série se clôture en beauté, il est temps de dire au revoir au Département V et à ses personnages qu’on suit depuis 2011. Aie, je sens venir un petit pincement de coeur.
Et pour ceux qui me poseront la question. Oui, il faut impérativement avoir lu quelques tomes de la série (je dirais environ la moitié) pour bien profiter de ce dernier opus.
Quatrième de couverture
Combien mesure l’enfer ? 7m2.
C’est la dimension de la cellule dans laquelle Carl croupit. Témoin gênant, il a été piégé par une puissante organisation de trafic de drogue. Depuis, il est devenu l’ennemi public n°1, même aux yeux de la police.
Il ne lui reste qu’une arme : son équipe. Mais Rose, Assad, Gordon et Mona parviendront-ils à le sauver alors qu’au sein de la prison sa tête est mise à prix ?
Jussi Adler Olsen signe l’apothéose de la série des enquêtes du Département V, traduite en plus de 40 langues, vendue à plus de 27 millions d’exemplaires dans le monde et bientôt adaptée par Netflix.
« L’art d’ausculter l’aspect obscur de l’être humain, les remugles de sa conscience, ses obsessions intimes, sa violence insoupçonnée… Une fois de plus le redoutable Jussi nous bluffe. » L’Obs
Editeur : Albin Michel, 624 pages, date de sortie : 15 mai 2024
Jolie chronique qui donne envie une fois de plus 😍 Merci à toi ma Nadia. Des bisitous 😘 🥰
Ps: ma whislist tire la tronche une fois de plus. Je ne connais que de nom. 🤣 Imagine son état.
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Merci beaucoup, tu sais que j’aime jouer la tentatrice 😜 Envoie moi ta whislist par envoi recommandé, je vais lui régler son compte une bonne fois pour toutes 😂
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Elle est tellement retors ma Nadia, qu’elle a déjà fait des photocopies au cas où il lui arriverait quelque chose 🤣. Des bisitous 😘 🥰
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Dans ce cas, je ne peux plus rien faire pour toi 🤣. Des bises de bel après midi 😘
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Si on considère que la poste perd tes services presse, imagine ma whislist ma Nadia. 🤣 On va la retrouver à Tombouctou, ( ou pas). Des bisitous 😘 🥰
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