Grande déception, très courte chronique !
Je me suis plongée dans cette lecture en repensant à la formidable trilogie avec Dante et Colomba, entamée avec Tu tueras le père. L’excitation était au rendez vous et mon attente était grande. Trop peut-être !
Le Gorille est un personnage récurrent, il revient sur la scène après dix ans d’absence, nous sommes ici dans sa sixième aventure. C’est un chasseur de primes qui souffre d’un trouble dissociatif de l’identité depuis son enfance. Il a appris à vivre et à cohabiter avec son double qui se cache en lui, son Associé comme il l’appelle. Mais la relation n’est pas simple entre les deux, ils sont très différents avec des personnalités complètement opposées. Le Gorille vit sur une péniche à Amsterdam depuis quelques années. De retour à Milan pour la mort d’un ami, on lui propose un boulot et il se retrouve vite empêtré dans une enquête sur l’incendie criminel d’un vaste entrepôt.
Un début plutôt prometteur, environ les septante premières pages. Mais hélas, je réalise assez vite que nous sommes à des années lumière de la célèbre trilogie. L’intrigue peu prenante et très brouillonne perd une grande partie de son intérêt au fil des chapitres. Entre les nombreux personnages auxquels je ne m’attache pas et les références aux précédents tomes, la confusion règne en maître. Le chapitres courts, la plongée dans la ville de Milan, la plume enlevée et l’ironie du Gorille m’ont permis d’arriver au bout de cette histoire, mais j’ai dû m’accrocher. Au final, je reste sur un sentiment d’ennui.
Bye bye le Gorille ! Vu l’énorme succès que tu rencontres en Italie, je me dis que tu as dû t’essouffler au fil du temps, je ne vois pas d’autre explication. Tes cinq premières aventures sont peut-être passionnantes mais je n’ai aucune envie de les découvrir.
Comme toujours, je vous le répète, ce n’est que mon humble avis, n’hésitez pas à vous faire le vôtre.
Je remercie chaleureusement les éditions Robert Laffont pour leur confiance.
Quatrième de couverture
Trouble dissociatif de l’identité. Ou, plus communément, schizophrénie. C’est le mal avec lequel Sandrone, un chasseur de primes à l’ironie mordante, a dû se construire. Il est le Gorille. Mais dans les recoins de son cerveau se cache l’Associé, son double, un tueur sans pitié. Si cette cohabitation forcée n’a jamais été simple, l’Associé se fait discret depuis qu’il a quitté sa ville natale. La mort soudaine d’un ami sonnera la fin de la trêve. Sandrone doit rentrer à Milan. Une cité gangrenée par les guerres de gangs où s’affrontent dealers, militants, entrepreneurs véreux et policiers corrompus. Le Gorille est bien un animal de ce zoo-là, prêt à tout pour fuir ses démons, même à vendre son âme…
Editeur : Robert Laffont (coll. La Bête Noire), 336 pages, date sortie : 3 février 2022
Bonjour,
Je suis d’accord avec toi concernant ce livre.
J’ai vraiment adoré la trilogie de cet auteur, et là, avec ton commentaire, je ne pense pas le lire.
Merci à toi. Bonne lecture et bon week-end.
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A toi de voir, nous n’aimons pas tous les mêmes livres… Je constate quand même que je vois beaucoup de retours négatifs sur celui ci, ce n’est jamais bon signe.
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Aïe, ça arrive… par contre, je dois vraiment découvrir les autres titres !
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La trilogie est excellente, surtout le premier tome.
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