OUI ? NON ?

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Petit rappel pour les nouveaux venus ou ceux qui me suivent de loin.
OUI ?  NON ? ou les mini retours en quelques lignes
J’ai lancé cette rubrique en mai 2019, suite à ma décision de ne plus faire
de longues chroniques
 pour les lectures mitigées ou les déceptions.
Le blog est fort chronophage, je préfère consacrer du temps à vous parler des livres que j’ai aimé.
J’assume entièrement mes déceptions, mon humble avis n’est pas parole d’évangile et surtout je ne détiens aucune vérité.  Je vous ai toujours promis la transparence dans mes ressentis. N’hésitez jamais à lire ces romans pour vous faire votre propre avis. Je ne remets nullement en question les qualités du roman, j’ai bien trop de respect pour les auteurs. Le plus souvent, il n’y a pas eu ‘la rencontre’ qu’on attend en ouvrant un roman. Disons que je suis juste passée à côté de l’histoire, de l’univers du récit, de l’écriture, etc… que je n’ai pas pas aimé ou tout simplement que j’ai été déçue par rapport à mes attentes.  Allez savoir !

Mes déceptions pour mai et juin 2021

Grand-calme

GROSSE DECEPTION ET ABANDON !
Je découvre l’auteur avec le sixième volet de sa série canadienne mettant en scène un duo d’enquêteurs John Cardinal et Lise Delorme. Les deux personnages sont complexes, on sent que leur relation s’est construite et a évolué au fil des tomes, j »ai eu beaucoup de mal à les cerner et à m’y attacher.  Le roman démarre calmement, c’est le Grand Calme ! Nous suivons une enquête sur des meurtres de femmes, l’enquête est entrecoupée d’extraits d’un cahier bleu, un journal qui raconte la vie en huis clos sur une base Arctique. J’imagine que ces deux histoires vont finir par se relier et faire sens. Il ne se passe pas grand chose, j’avoue que je n’ai pas eu la patience de m’accrocher au delà de 180 pages. Le rythme lent, incroyablement soporifique et l’ennui ont eu raison de moi. 

4ème Couverture
Base dérivante Arcosaur, Arctique. Depuis des mois, une équipe de scientifiques affronte les conditions de vie les plus extrêmes pour mener à bien ses recherches. Mais dans la solitude polaire, les nerfs sont à vif et le moindre incident peut entraîner des conséquences désastreuses. Jusqu’à l’irréparable.   Ontario, Canada. Alors que l’hiver s’annonce particulièrement rude à Algonquin Bay, le corps d’un homme est retrouvé dans un motel de la région. Sa maîtresse, dernière personne à l’avoir vu vivant, a disparu. Bientôt, c’est le corps d’une autre femme qui est retrouvé dans un hôtel désaffecté. Dépêchés sur les lieux, les inspecteurs John Cardinal et Lise Delorme sont loin d’imaginer l’ampleur des ramifications qui sous-tendent leur enquête.   Sonatine, 12 mai 2021

Pour-tout-te-dire

Je suis une grande fan de Gilly Macmillan, j’ai aimé ses cinq précédents romans. Cela me fait d’autant plus mal de vous l’annoncer mais Pour tout te dire a été une semi déception. Contraste énorme, l’auteure nous habitué a beaucoup plus de subtilité dans ses intrigues et de finesse dans sa plume.

L’histoire en bref. Lucy est une auteure à succès célèbre et richissime, ses bestseller se vendent dans le monde entier. Elle est menée par le bout du nez et s’écrase complètement devant son mari Dan, un écrivain raté, un minable jaloux qui vit à ses crochets en dépensant sa fortune. Le jour où son mari disparait, Lucy est soupçonnée. Son enfance, son secret et son passé nébuleux vont la rattraper. Il y trente ans, Lucy a entraîné son petit frère Teddy âgé de 3 ans dans une virée nocturne, il s’est volatilisé sans jamais être retrouvé, elle a toujours gardé le silence sur cette fameuse nuit.

Un thriller psychologique qui promettait le meilleur. Une intrigue entre passé et présent s’entremêlant au fil des chapitres. J’ai aimé les flashback racontés par un narrateur inconnu et tout le mystère entourant la disparition de Teddy. Au présent, j’ai apprécié les réflexions sur le métier d’écrivain, la création et la pression, l’envers du décor, le business entourant les romans à succès, avec les agents et les éditeurs. Par contre, j’ai cordialement détesté le personnage de Lucy, fragile, pathétique, limite nunuche, j’ai eu envie de la secouer tout le long du roman. Grâce à la construction sur deux temporalités et aux nombreuses fausses pistes, on reste bien accroché à l’histoire et le roman se lit assez vite jusqu’à la fin… décevante.  Petit conseil à ceux qui ne connaissent pas l’auteure, découvrez la avec ses autres romans.

4ème Couverture
Le talent d’écrivaine de Lucy Harper lui a tout donné : la gloire, la fortune et des fans par millions. Il lui a aussi donné Dan, son mari jaloux dont la carrière d’écrivain est au point mort.  Un jour, Dan disparaît ; ce n’est pas la première fois qu’une personne disparaît dans la vie de Lucy. Trois décennies plus tôt, son petit frère Teddy s’est lui aussi volatilisé et n’a jamais été retrouvé. Lucy, seul témoin, n’a jamais dit la vérité sur cette soirée, au grand désarroi de ses parents. C’est à ce moment-là qu’elle a développé son talent de conteuse. Mais aujourd’hui Lucy est une femme adulte qui ne peut plus se cacher derrière la fiction. Le monde entier la regarde, et sa vie est passée au peigne fin. Une vie faite d’histoires, certaines plus plausibles que d’autres. Aurait-elle pu blesser Teddy ? A-t-elle tué Dan ? Lucy Harper devra enfin dire la vérité. Croix de bois, croix de fer, si elle ment, elle va en enfer. 
Les Escales, 10 juin 2021

Seule-la-haine

GROSSE DECEPTION ET ABANDON !
Un court roman de 250 pages, abandonné après 150 pages. Je ne suis jamais parvenue à entrer dans ce huis clos. Un face à face entre un psychanalyste menotté à son fauteuil et pris en otage par un jeune de 15 ans armé qui cherche la vengeance. Rien, absolument rien n’est crédible dans cette histoire. A commencer par les personnages, d’un côté un gamin de 15 ans, haut potentiel surdoué, qui tient des propos et des réflexions hyper sérieuses et adultes, on a du mal à y croire et de l’autre, un psy sans charisme, tellement mou qu’il se laisse manipuler sans broncher, on croit rêver. C’est confus, plein de longueurs et de répétitions, j’ai fini par décrocher complètement !

4ème Couverture
Persuadé que le psychanalyste Larry Barney est responsable du suicide de son frère, Elliot le prend en otage dans son cabinet. Sous la menace d’une arme, Larry n’a pas d’autre choix que de laisser l’adolescent de 15 ans lui relater ses derniers mois. Mais très vite, c’est l’escalade de l’horreur : Larry est jeté dans un monde qui le dépasse, aux frontières de l’abject et de l’inhumanité. Tandis que les détails scabreux se succèdent, une seule idée l’obsède : celle de s’en sortir, à tout prix… Un thriller psychologique qui va vous retourner la tête !!! Taurnada, 10 juin 2021

Le promontoire du reptile

GROSSE DECEPTION ET ABANDON !
Une intrigue principale alambiquée, surréaliste, entre rêve, folie et réalité. Des intrigues secondaires sans intérêt qui viennent compliquer l’histoire. J’ai fait un gros effort pour m’accrocher durant 200 pages. Trop confus, trop déroutant pour moi. Du non-sens complet ! Le personnage principal m’a horripilé au plus haut degré. L’auteur joue avec le lecteur, l’égare, l’embrouille, le fait douter et l’entraîne dans une spirale complètement folle. Je classerais ce roman dans la rubrique « ça passe ou ça casse »… hélas, ça ne l’a pas fait du tout pour moi, je n’ai pas du tout aimé l’univers de l’auteur !

4ème Couverture
Quand rêve et réalité se mélangent. En se réveillant dans son salon, John Brenner, ancien alcoolique, découvre à côté de lui le cadavre d’une jeune femme tuée par balle, une bouteille de vodka et le pistolet de son père. Même si tout l’accuse, il est en certain : il n’a pas tué cette inconnue.
Pire encore, le temps que John sorte de chez lui pour retrouver son calme, le corps et toute trace du crime disparaissent. Est-il victime d’une hallucination ? S’est-il remis à boire ? Et quelle est cette amnésie dont il est atteint et qui l’empêche de se souvenir des événements de la veille ? John mène son enquête, mais ses pertes de mémoire se répètent, et de plus en plus de coupables potentiels apparaissent. Calmann Lévy, 23 juin 2021




9 commentaires sur « OUI ? NON ? »

  1. Merci pour ces appréciations, qui tranchent sur beaucoup de chroniques, dont on a parfois l’impression qu’elles ne disent pas vraiment les choses. Sans parler des maisons d’éditions qui mettent en avant tant qu’elles peuvent, ms c’est le jeu, leurs auteurs. Voilà au moins 4 titres que je ne chercherai pas à lire !

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    1. Je n’aime pas faire des retours négatifs… mais je me dois d’être honnête envers les personnes qui me suivent. J’ai promis un blog sans langue de bois… et les lecteurs ne doivent jamais hésiter à se faire leur avis, je ne détiens aucune vérité. C’est important 😉

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  2. Moi je suis « Super Pour » les chroniques négatives, surtout quand elles sont étayées. On a le droit de ne pas aimer un livre, non mais 🙂 Effectivement, parfois, on se demande si les lecteurs ont lu le même livre que nous lorsque certains points évidents ne sont pas soulevés.. (complaisance ?). Merci pour tes avis en tout cas. Je suis surprise par contre pour Seul la haine, mais je pense que je m’y pencherai quand même. Bonne semaine.

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    1. Quand j’ai créé le blog, j’ai toujours promis la plus grande transparence ! Les retours négatifs sont loin d’être un exercice facile pour moi… mais indispensable par respect des lecteurs qui me suivent. Et je répète toujours que je ne suis pas parole d’évangile, ne jamais hésiter à découvrir les livres pour se faire son avis.

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      1. Et bien pour moi également, les retours négatifs sont plus compliqués, parce que, comme toi, il y a tout un argumentaire à faire . Je trouve que ces retours négatifs sont parfois plus bénéfiques pour l’auteur aussi.
        Et pareil, c’est un respect des personnes qui nous suivent.

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